L'actualité de Nietzsche
aperçu des Publications et communications récentes sur la réception de Nietzsche en France: approches historiennes, approches philosophiques et pistes
(Laure Verbaere, mis à jour en janvier 2021)
- Olivier Belin, Catherine Mayaux et Anne Verdure-Mary (dir.), Bibliothèques d'écrivains. Lecture et création, histoire et transmission, Rosenberg et Sellier, 2019. (ouvrage issu d’un séminaire du laboratoire Lexiques, Textes, Discours, Dictionnaires (LT2D) de l’Université de Cergy-Pontoise et d’un colloque co-organisé avec la Bibliothèque nationale de France en 2014)
- Laurent Fedi, Kant, une passion française, 1795-1940, Hildesheim, Georg Olms Verlag, 2018.
- Charles Braverman, Kant, philosophe français du XIXe siècle : entre science, philosophie et épistémologie, thèse de doctorat en philosophie de l'Université de Lorraine, 2017, sous la direction de Christophe Bouriau et de Philippe Nabonnand.
- Vincent Citot, « L'histoire de la philosophie comme science rigoureuse », in Vincent Citot (dir.), Problèmes épistémologiques en histoire de la philosophie, 2017
L'article montre que l'écriture de l'histoire de la philosophie souffre aujourd'hui encore d'un déficit de questionnement méthodologique et épistémologique. Cela tient d’abord à la confusion entretenue entre...lire
Toutes les contributions de cet ouvrage collectif sont éclairantes.
- Andreas Urs Sommer, "The History of Philosophy as Counter- History: Strategies of Philosophico- Historiographical Dissidence", in Gerald Hartung and Valentin Pluder (éd.), From Hegel to Windelband, W. de Gruyter, 2015, p. 159-180.
- Luc Peterschmitt, « Bacon et la chimie », Methodos [En ligne], 5 | 2005, mis en ligne le 25 mars 2005, consulté le 14 avril 2017.
- Mathilde LABBE, Héritages baudelairiens 1931-2013, thèse sous la direction d'André Guyaux, Paris-Sorbonne, décembre 2014. (position de thèse)
- Christine Servais et Véronique Servais, « Le malentendu comme structure de la communication », in Questions de communication, 15, 2009, p. 21-49.
- Bruno Clément et Marc Escola (dir.), Le malentendu Généalogie du geste herméneutique, Presses Universitaires de Vincennes, 2003.
"Le malentendu mis en question est celui qui surgit régulièrement dès qu'on cherche à établir et à légitimer une interprétation. Il est également envisagé dans son rapport à l'histoire littéraire.
Voltaire, entend-on dire, n'a rien compris à Pascal, Sartre s'est mépris sur Baudelaire, Lénine a mal lu Marx, et Poussin a méconnu Caravage. Dénonçant un malentendu, chacun a pu prétendre redresser la méprise, s'exposant par là même à être corrigé. Pas de lecture sans malentendu, ni d'interprétation sans dissipation de malentendu. Si, selon une opinion courante, la réception d'une œuvre singulière se confond bien souvent avec la suite des malentendus auxquels elle a donné lieu, c'est peut-être que toute entreprise herméneutique suppose ce "geste" originel qui autorise l'interprète à se camper, à son tour, en exégète recommandable."(suite)
- Boumaza Magali, Campana Aurélie, « Enquêter en milieu " difficile ". Introduction », in Revue française de science politique, 1/2007 (Vol. 57), p. 5-25.
- Nikolski Véra, « La valeur heuristique de l'empathie dans l'étude des engagements " répugnants " », in Genèses, 3/2011 (n° 84), p. 113-126.