Bibliographie inédite des publications françaises sur Nietzsche 1868-1940 (Laure Verbaere et Donato Longo)
1868-1910: BIBLIOGRAPHIE ET COMMENTAIRES DE LAURE VERBAERE
Comme dans tous les pays, les idées et les œuvres de Nietzsche se diffusent en France dans des cercles et des milieux limités. Les comptes rendus dans la Revue critique sont connus mais ce ne sont pas les seules traces en France. Des universitaires connaissent ses écrits philologiques. Des revues de musique signalent ses écrits sur Wagner. Quelques ouvrages mentionnent ses œuvres. Cependant, juste avant son introduction en novembre 1891, sa notice dans un dictionnaire est vague et certains articles le disent déjà mort.
Anonyme, {Périodiques étrangers}, in Revue critique d'histoire et de littérature, n°51, 19 décembre 1868, p. 462.
Signale Nietzsche, « Note pour servir à la critique des lyriques grecs » publié dans le Rheinisches Museum für Philologie, 3ème livraison.
Anonyme, {Périodiques étrangers}, in Revue critique d'histoire et de littérature, n°51, 19 décembre 1868, p. 462.
Signale Nietzsche, « De Laertii Diogenis fontibus » publié dans le Rheinisches Museum für Philologie, 4ème livraison.
Anonyme, {Rheinisches Museum für Philologie}, in Polybiblion, tome 3, janvier-juin 1869.
Signale deux études de Nietzsche publiées dans le Rheinisches Museum für Philologie (p. 35).
Anonyme, {Rheinisches Museum für Philologie}, in Polybiblion, tome 3, janvier-juin 1869.
Signale deux études de Nietzsche publiées dans le Rheinisches Museum für Philologie (p. 171)
Anonyme, « Bibliographie des ouvrages relatifs aux études grecques publiés en 1868 », in Annuaire de l'association pour l'encouragement des études grecques, Paris, A. Durand et Pedone Lauriel éditeurs, vol. 3, 1869.
Avec mention de l'étude de Nietzsche, « De Laertii Diogenis fontibus » (p. 157).
Anonyme, « Bibliographie d'ouvrages divers relatifs aux études grecques publiés en 1871-1872 », in Annuaire de l'association pour l'encouragement des études grecques, Paris, A. Durand et Pedone Lauriel éditeurs, vol. 6, 1872.
Avec mention d'une étude de Nietzsche (p. 467).
Anonyme, {Literarischer Centralblatt}, in Polybiblion, tome 9, janvier-juin 1873, p. 135.
Signale un article sur La naissance de la tragédie (p. 135).
Anonyme, {Théologiens hétérodoxes], in Polybiblion, tome 10, juillet-décembre 1873, p. 162.
Signale la publication de Nietzsche, Unzeitgemässe Betrachtungen, 1. Stück. David Strauss der Bekenner und der Schriftsteller (p. 162).
Anonyme, « Unzeitgemaesse Betrachtungen von Dr Friedrich Nietzsche, Erstes Stück, David Strauss, der Bekenner und der Schriftsteller », in Revue Critique d'histoire et littérature 39, 26 septembre 1874, p. 206.
Cf. Unzeitgemaesse Betrachtungen. Erstes Stück : David Strauss der Bekenner und Schriftsteller, Leipzig, Verlag von E. W. Fritzsch, 1873. Imprimé par C. G. Naumann, l'ouvrage est tiré à 1000 exemplaires et paraît le 8 août 1873. Il reste 483 exemplaires invendus le 18 octobre 1874 et encore 330 à Pâques 1877 ; cf. W. H. Schaberg, item 23a.
L'auteur est probablement l'historien Gabriel Monod.
Après quelques phrases prélevées dans le « curieux pamphlet», le critique continue : « Il ne peut être question ici de l'analyser, encore moins de l'apprécier. Nous nous bornons à attirer l'attention du public sur cette publication originale, écrite avec une verve extraordinaire». Précise en guise de conclusion : « La critique de M. N., il est bon d'en prévenir, n'est point inspirée par son point de vue théologique, mais, - ce qui fait l'intérêt principal du premier morceau des Considérations inopportunes, - par le point de vue littéraire et philosophique que nous avons indiqué plus haut. M. N. s'est en particulier attaqué au style de Strauss avec la même animosité qu'il montre pour sa doctrine».
Anonyme, « F. Nietzsche. Unzeitgemaesse Betrachtungen. Zweites Stück : Vom Nutzen und Nachtheil der Historie für das Leben », in Revue Critique d'histoire et littérature 46, 14 novembre 1874, p. 318-319.
Cf. Unzeitgemaesse Betrachtungen. Zweites Stück : Vom Nutzen und Nachteil der Historie für das Leben, Leipzig, Verlag von E. W. Fritzsch, 1874. Imprimé par C. G. Naumann, l'ouvrage est tiré à 1000 exemplaires et paraît le 22 février 1874. Il reste 778 exemplaires invendus le 18 octobre 1874 et encore 351 le 5 août 1886 ; cf. W. H. Schaberg, item 25a.
L'auteur est probablement l'historien Gabriel Monod.
Contient quelques reproches mais aussi des appréciations encourageantes : « (...) M. N. reprenant pour son compte les vues de Schopenhauer les a développées avec une grande chaleur de passion et une verve originale. Par malheur s'il est disciple de Schopenhauer philosophe, il ne l'est pas de Schopenhauer écrivain. Son style est expressif, sans doute, souvent vigoureux et coloré ; mais il est heurté, incohérent à la fois abstrait et trivial, plein de recherche et de mauvais goût. Cela est fâcheux, car ces défauts rendent difficile la lecture d'un écrit plein de talent, et assurément digne d'être lu et médité, même hors d'Allemagne».
Anonyme, « Catalogue de publications relatives aux études grecques (1872-1874) dressé par la bibliothécaire de l'association », in Annuaire de l'association pour l'encouragement des études grecques, Durand et Lauriel Ed., vol. 8, 1874.
Mentionne Nietzsche, « der florentinische Tractat über Homer und Hesiod, ihr Geschlecht und ihren Wettkampf (Schluss) » publié dans le Rheinisches Museum für Philologie (p. 555).
Anonyme, « F. Nietzsche – Unzeitgemaesse Betrachtungen. Drittes Stück: Schopenhauer als Erzieher », in Revue critique d’histoire et de literature, janvier 1875, p. 63-64.
L'auteur est probablement l'historien Gabriel Monod.
SCHURE Edouard, Le Drame musical, Paris, Perrin, 1875, 2 tomes.
Le livre paraît en Allemagne sous le titre Das musikalische Drama, traduit en allemand par Hans von Wolzogen, Leipzig, 1877 [Krummel I, 42, p. 32]. Hans von Wolzogen (1848-1938) est un écrivain allemand auteur de nombreux travaux sur l’œuvre et la vie de Wagner.
Reprend les idées que Nietzsche a développées en 1872 dans Die Geburt der Tragödie, plus particulièrement l'opposition entre le dionysien et l'apollinien. Cite explicitement deux fois Nietzsche et ses œuvres (p. 72 et 99).
Anonyme, « Les Universités allemandes. Programme des cours de philosophie professés pendant le semestre d’été (1876) », in Revue philosophique de la France et de l’étranger, juillet-décembre 1876, p. 218-224.
Cite les cours de Nietzsche à l’Université de Bâle : « La philosophie avant Platon » et « Vie et doctrine de Platon » (p. 222).
HARTMANN Edouard de, La religion de l’avenir, Paris, G. Baillière, 1876.
Nietzsche est cité p. 117.
Anonyme, {Documents concernant le théâtre. Bibliographie], in Almanach des spectacles, tome 4, 1877, p. 143.
Signale la publication de Nietzsche, Richard Wagner à Bayreuth (p. 143).
Ed. R. « Richard Wagner à Bayreuth, par F. Nietzsche », in BURS, tome 60, 1877, p. 526-628.
Anonyme, « Richard Wagner à Bayreuth. Par Frédéric Nietzsche. Traduit par Marie Baumgartner », in The Musical Times, vol. 18, n°410, 1er avril 1877, p. 185.
JULLIEN Adolphe, {Revue musicale}, in Le Français, 16 juillet 1877, p. 1.
Compte-rendu de Nietzsche, Richard Wagner à Bayreuth, traduit par Marie Baumgartner.
Note: "M. Nietzsche" appartient à une petite secte de wagnériens hallucinés".
Estime que la traduction "scrupuleuse" rend néanmoins le livre "incompréhensible".
LANGE Friedrich Albert, Histoire du matérialisme et critique de son importance à notre époque, tome 1, trad. de l'allemand sur la 2e édition allemande par B. Pommerol, avec une introd. par D. Nolen, Paris, C. Reinwald, 1877.
Evoque Nietzsche, Die Geburt der Tragödie (note 44, p. 542).
HARTMANN Edouard de, La religion de l’avenir, Paris, G. Baillière, 2ème édition, 1877.
Nietzsche est cité p. 117.
LASALLE A., « Bibliographie musicale de l'année 1877 », in Le monde illustré, 29 décembre 1877, p. 403.
Signale Nietzsche, Richard Wagner à Bayreuth.
Anonyme, « Bilan musical de 1877 », in Le Journal de musique, 2ème année, n°84, 5 janvier 1878, p. 2.
Signale Nietzsche, Richard Wagner à Bayreuth, p. 2.
Anonyme, {Critique et Histoire littéraire}, in Polybiblion, tome 4, 1878, p. 339.
Signale la deuxième édition de Die Geburt der Tragödie.
Anonyme, {Revue des périodiques étrangers}, in Revue philosophique de la France et de l'étranger, janvier-juin 1878, p. 108-112.
Signale une étude de Wundt sur l’état de la philosophie en Allemagne. Mentionne que Nietzsche est placé dans la rubrique « philosophie non académique » (p. 110).
FETIS F. -J., Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément publiés sous la direction de M. Arthur Pougin, tome second, Paris, Firmin Didot frères, 1880.
Contient: Nietzsche (p. 274). Mentionne Richard Wagner à Bayreuth dans l'article sur Wagner (p. 655 et 656)
GEVAERT François-Auguste, Histoire et théorie de la musique de l’Antiquité, Gand, impr. de C. Annoot-Braeckman, 1881.
A propos des dithyrambes, évoque et cite Nietzsche (tome II, p. 423).
HARTMANN Edouard de, La religion de l’avenir, Paris, G. Baillière, 3ème édition, 1881.
Nietzsche est cité p. 117.
BIEDERMANN Alois Emanuel, "Strauss et la théologie contemporaine", in Revue de théologie et de philosophie et compte rendu des principales publications scientifiques, volume 15, 1882, p. 253-268.
Traduction par Ch. Ritter d'un discours prononcé à la fête annuelle de l'université de Zurich, le 29 avril 1875. Ce discours a paru dans les Jahrbücher für protestantische Theologie en 1875; des fragments étendus ont été publiés en traduction française dans les Etrennes chrétiennes pour 1881.
Insiste sur le "grand talent d'écrivain" de Strauss et note qu'il "a fallu un pessimiste de l'école de Schopenhauer pour venir démontrer à la fin, dans des Considérations inopportunes1, que le style de Strauss était mauvais comme tout le reste, comme le monde lui-même." (p. 256)
Note 1 en bas de la page 256: "C'est le titre d'un pamphlet de M. Nietzsche contre Strauss. (Trad.)"
BRAYER Jules de, « Le "Parsifal" de Richard Wagner », in La vie artistique, septembre 1882, p. 34-35.
Cite « Nietsche», p. 34.
Anonyme, {Philosophie et morale}, in Polybiblion, tome 8, 1882, p. 9.
Signale la publication de Morgenröthe.
COUAT A., « Le second livre d’élégies attribué à Théognis », in Annales de la Faculté des lettres de Bordeaux, tome 5, 1883, p. 257-290.
Evoque à de nombreuses reprises les travaux philologiques de Nietzsche (p. 268, 273 et 286-289).
LINDAU Paul, « L’anneau de Nibelung à Bayreuth », in Le Ménestrel, 16 mai 1885, p. 180-181.
Article traduit par Johannès Weber. Raconte l’arrivée à Bayreuth en 1876 et évoque la présence de Nietzsche (p. 181).
SCHURE Edouard, Le drame musical, Paris, Perrin, 1886.
Nouvelle édition dans laquelle Edouard Schuré cite encore Nietzsche dans le tome I (p. 57 et 78).
Anonyme, "Friedrich Nietzsche, Jenseits von Gut und Böse", in Revue internationale, vol. 11, 1886.
BROCHARD Victor, Les sceptiques grecs, Paris, Imprimerie nationale, 1887.
Cite Nietzsche en note p. 48, 87, 122, 254, 260, 318, 327.
F. D., « Moderne Versuche eine Religionsersatzes ; Ein philosopischer Essay von Dr. H. Druskowitz », in Bibliothèque Universelle et Revue Suisse, tome 34, 1887, p. 668.
Remarque que l'auteur cherche l'équivalent d'une religion meilleure que le christianisme « chez les coryphées de l'esprit nouveau Auguste Comte, Stuart Mill, Feuerbach, A.-F. Lange, Nietzsche et autres prophètes de l'avenir».
CHAMBERLAIN, Houston Stewart, "La Walkure de Richard Wagner et la Valkyrie de M. Victor Wilder", in Revue wagnérienne, VIII-IX, septembre-octobre 1887, p. 190-208.
Evoque Nietzsche à deux reprises dans deux notes de bas de page, p. 192.
Cite Richard Wagner à Bayreuth.
PICAVET François, De Epicuro novae religionis auctore, sive De diis quid senserit Epicurus disquisivit, Paris, Alcan, 1888.
Cite Nietzsche (note p. 47).
CUCUEL Charles, « Théognis de Mégare et ses élégies », in Annales de la Faculté des lettres de Bordeaux, 1889, p. 201-233.
Cite une étude philologique de Nietzsche de 1867 (p. 203).
DEZOBRY Ch., BACHELET Th. et DARSY M. E., Dictionnaire général de biographie et d'histoire, de mythologie, de géographie ancienne moderne et comparée, 10e édition, entièrement refondue, Paris, Delagrave, 1889.
Mention de l'étude de Nietzsche sur Diogène (p. 856).
CART William, « Wagner et Liszt d’après leur correspondance », in BURS, tome 46, avril 1890, p. 56-85.
Cite Nietzsche : « "Wagner est une névrose", disait un professeur de Bâle, M. Nietzsche, jadis son fanatique partisan, puis son adversaire non moins acharné, et finalement mort fou, comme le roi Louis, et tant d'autres» (p. 70).
Arthur POUGIN, « Wagnériens, wagnérisme et littérature wagnérisante », {Semaine théâtrale}, in Le Ménestrel, n°34, 24 août 1890, p. 266-268.
Signale que, comme Louis II, Charles Baudelaire et autres célèbres wagnériens, Nietzsche est mort fou (note, p. 267).
Anonyme, {Bulletin de l'étranger}, in Revue Bleue, t. XLVI, n°20, 15 novembre 1890, p. 640.
"Tout récemment encore, on enfermait dans une maison de santé le plus original des métaphysiciens allemands depuis Schopenhauer, Frédéric Nietsche, ancien professeur de philosophie à l’Université de Bâle. Celui-là, au surplus, semblait prédestiné à la folie : ses œuvres, De ce côté et de l’autre côté, les Paroles de Zarathustra, le cas Wagner, sont un mélange singulier d’idées neuves, subtiles, spirituelles et de divagations insensées. Le cas Wagner en particulier est une des choses les plus curieuses que l’on puisse lire : Nietsche y fait publiquement pénitence de son admiration de jadis pour Richard Wagner, dont il a été l’un des premiers amis et des plus ardents partisans. Il qualifie l’art wagnérien de névrose, de retour à l'animalité, etc. Ces paradoxes de Nietsche ont eu en Allemagne un retentissement extraordinaire, et ont déterminé chez les jeunes artistes allemands une agitation antiwagnérienne qui ne semble pas près de finir. "
PICAVET François, « Luigi Credaro. Lo scetticismo degli accademici », in Revue philosophique de la France et de l’étranger, juillet-décembre 1891, p. 314-316.
Evoque les travaux de Nietzsche (p. 315).
Anonyme, « Une tragédie naturaliste suédoise », {Bulletin. Nouvelles de l'étranger}, in Revue Bleue, tome 48, n˚14, 2 octobre 1891, p. 448.
Compte-rendu de Mademoiselle Julie d'Auguste Strindberg. Finit en remarquant que l'auteur médite et développe « les théories nihilistes d'un autre excentrique, le métaphysicien allemand Frédéric Nietsche » (p. 448).
Anonyme, « Théâtres et concerts », in Journal des Débats, 6 octobre 1891, p.
A propos de Strindberg, Mademoiselle Julie, signale que l'auteur « vit seul avec des chiens, dans une ile abandonnée et là, passe son temps à méditer et a développer en drames et en romans les théories nihilistes du métaphysicien allemand, Frédéric Nietsche ».
SIGOGNAC, {Théâtres et concerts}, in Paris, 7 octobre 1891, p. 5.
A propos de la pièce de Strindberg, Mademoiselle Julie, reprise mot à mot des quelques lignes sur Nietzsche dans le Journal des Débats du 6 octobre 1891.
Anonyme, {Théâtres et concerts}, in Le Clairon, 7 octobre 1891, p. 4.
A propos de la pièce de Strindberg, Mademoiselle Julie, reprise mot à mot des quelques lignes sur Nietzsche dans le Journal des Débats du 6 octobre 1891.
BOYER Georges, « Courrier du théâtre », in Figaro, n°286, 13 octobre 1891, p. 3.
Cite un article de L'Indépendance qui cite la Gazette de Francfort: à propos de Strindberg, Mademoiselle Julie, l'auteur serait suédois et «nietzschien». « Suédois ? vous comprenez. Mais pour "nietschien", sachez que Frédéric Nietsche est, comme eût dit Stendhal, "l'expression la plus récente de la philosophie allemande". »
WYZEWA Teodor de, « Frédéric Nietsche, le dernier métaphysicien », in Revue bleue 48, 7 novembre 1891, p. 586-592.
Anonyme, {Bulletin. Nouvelles de l'étranger}, in Revue Bleue 48, n˚23, 5 décembre 1891, p. 740.
Brève : « On a de fâcheuses nouvelles de la santé du philosophe allemand Frédéric Nietsche, enfermé, comme l'on sait, dans un asile d'aliénés de Iena. La paralysie générale dont il est atteint paraît arrivée à son dernier degré».
WYZEWA Teodor de, « Un romancier naturaliste allemand. M. Théodore Fontane », {Notes sur les littératures étrangères}, in Revue Bleue 48, n˚24, 12 décembre 1891, p. 751-757.
A propos de l'attribution du prix Schiller : « Et si au lieu d'adjoindre à M. Fontane, pour ce prix, un obscur poète de province, on était allé mettre sur la tête de Frédéric Nietsche, dans sa maison de santé, l'autre moitié de la couronne, c'est vraiment les deux écrivains les plus remarquables, les deux seuls écrivains remarquables de l'Allemagne contemporaine que l'on aurait ainsi désignés à l'admiration de leurs compatriotes» (p. 757).
Angelo de GUBERNATIS, Dictionnaire international des écrivains du jours, Florence, Louis Niccolai éditeur-imprimeur, 1891.
Contient un article sur « Frédéric Nietzsche », p. 1538.