Bibliographie inédite des publications françaises sur Nietzsche 1868-1940 (Laure Verbaere et Donato Longo)
1868-1910: BIBLIOGRAPHIE ET COMMENTAIRES DE LAURE VERBAERE
GAULTIER Jules de, De Kant à Nietzsche, Paris, Société du Mercure de France, 1900, 355 pages, vol. in-18.
Réunion des articles publiés dans le Mercure de France en 1899 et 1900.
Ibid., 2ème édition, 1900.
Ibid., 3ème édition, 1905.
Ibid., 4ème édition, 1910.
Ibid., 8ème édition, 1930.
Ibid., 10ème édition, 1930.
Traduction en anglais en 1961 (From Kant to Nietzsche, d'après Weimarer Nietzsche Bibliographie)
GIDE André, Lettres à Angèle, Paris, Société du Mercure de France, 1900.
Réunion des lettres publiées dans L'Ermitage.
BUISSON Ferdinand (dir.), Encyclopédie populaire illustrée du XXe siècle, tome 7, Histoire de la philosophie, Paris, L.-H May, 1900.
Article sur Nietzsche (p. 100).
FOUILLEE Alfred, La France au point de vue moral, Paris, 1900.
5ème édition en 1911, avec une préface.
MAURRAS Charles, Enquête sur la monarchie, Paris, Nouvelle librairie nationale, 1900.
Dans la deuxième édition publiée en 1909, cf. "Lettre de M. Hugues Rebell" (p. 148-150).
MAZELLIERE Marquis de la, La peinture allemande au XIXe siècle, Paris, Plon, Nourrit et Cie, 1900. [14]
PROAL Louis, Le crime et le suicide passionnels, Paris, Alcan, 1900.
Dans le chapitre « La contagion du crime par le roman », évoque la responsabilité de Stirner et Nietzsche (p. 449).
REINACH Joseph, L’affaire Dreyfus : tout le crime, Paris, Stock, 1900.
A propos de Cavaignac, écrit: "Nietzsche avait imaginé le Sur-homme; voici le Sur-imbécile" (p. 138).
BLUM Léon, "Stirner et Nietzsche", {Chronique des livres}, in Revue Blanche, tome 21, n˚158, 1er janvier 1900, p. 75-76.
GAULTIER Jules de, "De Kant à Nietzsche : Frédéric Nietzsche", in Mercure de France, tome 33, n˚121, janvier 1900, p. 76-115.
LASSERRE Pierre, "Nietzsche et la littérature française", in Revue encyclopédique, tome X, n˚ 331, 6 janvier 1900, p. 4-7. [3]
LICHTENBERGER Henri, "La littérature nietzschéenne", in Revue encyclopédique, tome X, n˚ 331, 6 janvier 1900, p. 1-4.
WYZEWA Teodor de, "Le Crépuscule des Idoles. - Le Cas Wagner. - L'Antechrist, par Frédéric Nietzsche", {Livres nouveaux. Littérature. Beaux-Arts. - Voyages}, in L'Illustration, n˚2968, 13 janvier 1900, p. 30.
ALBERT Henri, {Lettres allemandes}, in Mercure de France, tome 33, n˚122, février 1900, p. 544-548.
Compte-rendu de la série d'articles qu'Elisabeth Förster-Nietzsche publie dans Die Zukunft (p. 544-546). [5]
GAULTIER Jules de, "De Kant à Nietzsche : Frédéric Nietzsche (suite)" in Mercure de France, tome 33, n˚122, février 1900, p. 318-352.
WEBER Louis, "Le Crépuscule des Idoles" par Frédéric Nietzsche ; traduit de l'allemand par Henri Albert. - Humain trop humain, par le même ; traduit par A. M. Desrousseaux", {Philosophie}, in Mercure de France, tome 33, n˚122, février 1900, p. 479-480.
LAZARILLE, "La sœur de Frédéric Nietzsche", in Semaine littéraire, 17 février 1900.
Référence cité d'après le Journal de Genève, 19 février 1900, p. 3.
LESUEUR Daniel, "Vivre en beauté", in La Fronde, 23 février 1900, p. 1.
LEOPOLD-LACOUR Mary, "Gamme de Jours, in La Fronde, 27 février 1900, p. 1-2.
Eloge d'Henri Lichtenberger (La philosophie de Nietzsche 1898); discussion des idées de Nietzsche et critique; Nietzsche s'est trompé.(p. 2)
"L'erreur de Nietzsche fut de ne voir que le côté utilitaire ou, si l'on veut, économique des doctrines socialistes et de les mépriser de ce point de vue partiel et inférieur.
Au-delà du progrès économique et par ce progrès, c'est tout l'homme qui secouera l'antique servitude. Le but n'est autre que l'émancipation intégrale et le progrès indéfini des facultés humaines - pour chacun, donc pour tous".
LICHTENBERGER Henri, "Une nouvelle théorie de la "transvaluation des valeurs"", in Revue de synthèse historique, tome 1, n˚3, 1900, p. 241-253.
GAULTIER Jules, "De Kant à Nietzsche : Métaphysiques et Morales du point de vue de la Connaissance", in Mercure de France, tome 33, n˚123, mars 1900, p. 667-686.
DELBOS Victor, "Henri Lichtenberger. - Aphorismes et fragments choisis de Nietzsche", {Philosophie}, in Revue universitaire, tome I, n˚3, 15 mars 1900, p. 279.
Résa, "Le féminisme de Nietzche", in La Fronde, 27 mars 1900, p. 1.
COLLEVILLE Vicomte de, "Frédéric Nietzsche et nos professeurs d'énergie", in La Plume, 12, avril 1900, p. 618-619.
LICHTENBERGER Henri, "Réponses. Nietzsche et Wagner", in La Fronde, 1 avril 1900, p. 3.
Réponse d'Henri Lichtenberger à une question posée dans la revue le 25 mars: "Pourquoi Nietzsche après avoir tant admiré Wagner, est-il devenu un de ses adversaires?"
ROYER Clémence, "La Loi du retour Périodique", {Réponses}, in La Fronde, 8 avril 1900, p. 3.
Réponse à la question posée le 25 mars: "Que penser de la théorie de Nietzsche sur le retour éternel?"
UZANNE Octave, "Modernités", in La Dépêche de Toulouse, 9 avril 1900, p. 1.
Compte-rendu élogieux de Jules de Gaultier, De Kant à Nietzsche et évocations des articles d'Elisabeth Förster-Nietzsche dans Die Zukunft.
Note: "On peut ne pas aimer Nietzsche, on peut se trouver heurté par l'intransigeance de sa doctrine, par l'outrance de son absolutisme, mais on est forcé de reconnaître sa valeur d'écrivain, sa grande force de philosophe, sa noblesse de moraliste..."
RAMBAUD Renée, "Les Conférences", in La Fronde, 11 avril 1900, p. 3.
Compte-rendu de la conférence sur Nietzsche faite la veille par Marguerite Souley-Darqué.
Anonyme, {Chroniques parisiennes}, in Journal de Genève, 9 mai 1900, p. 1.
Compte-rendu de T. de Wyzewa, Ecrivains étrangers.
LICHTENBERGER Henri, "M. Kufferath. - Musiciens et philosophes", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚5, 15 mai 1900, p. 504-505. [7]
S'intéresse exclusivement aux pages que Kufferath consacre à Nietzsche. Expose puis réfute la théorie de l'auteur selon laquelle Nietzsche est devenu un adversaire de Wagner lorsqu'il a commencé à souffrir de troubles mentaux.
MOREAU Lucien, « De Kant à Nietzsche, de Jules de Gaultier », in Revue encyclopédique Larousse, n°352, 2 juin 1900.
SOUDAY Paul (signé : N, P.), "Humain trop humain de F. Nietzsche", in Le Temps, 4 juin 1900.
Commence par quelques mots sur A. M. Desrousseaux, "un helléniste qui sait à la fois l'allemand et le grec" et signale qu'il a traduit avec une "précision élégante". Sur l'ouvrage même, précise qu'il a été écrit après Richard Wagner à Bayreuth, "panégyrique de l'auteur du Ring" et avant le Cas Wagner, "pamphlet où l'illustre musicien poète est déchiré". Résume : le livre "est placé sous l'invocation de Voltaire et dédié aux "esprits libres", c'est-à-dire affranchis des traditions religieuses et des préjugés démagogiques. Et Nietzsche oppose déjà aux idées anciennes et modernes, aux dieux, aux princes et aux démocrates le culte de l'individu supérieur du "surhomme" considéré comme le seul artisan de la vraie civilisation. Et à cause de cette doctrine il fait figure tantôt de fléau de la sottise tantôt de jongleur de paradoxes tantôt de réactionnaire et tantôt d'anarchiste". Conclut : "En tout cas, Schopenhauer qui passait jadis pour le plus marquant des philosophes risque de perdre son rang car c'est une lecture infiniment piquante, savoureuse et suggestive que celle de ce Nietzsche surtout lorsqu'elle nous est facilitée par un traducteur comme M. Desrousseaux".
Anonyme, "Les apôtres de l'individualisme", in Semaine littéraire, 6 juin 1900.
Avec un portrait de Nietzsche. (d'après le Journal de Genève du 14 juin 1900, p. 5)
JOINVILLE, {Echos}, in Le Journal, 15 juin 1900, p. 1.
Annonce des améliorations dans la santé (folie) de Nietzsche, selon Henri Albert.
WEBER Louis, "La Généalogie de la Morale, par Frédéric Nietzsche; traduction de Henri Albert", {Philosophie}, in Mercure de France, tome 35, n˚127, juillet 1900, p. 227-228.
PLATZHOF Edouard, "La lutte autour de Nietzsche", in Gazette de Lausanne, 11 juillet 1900.
LICHTENBERGER Henri, "Jules de Gaultier. - De Kant à Nietzsche", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚7, 15 juillet 1900, p. 189-190.
Compte-rendu du livre de Jules de Gaultier.
LICHTENBERGER Henri, "Frédéric Nietzsche. - Pages choisies, publiées par Henri Albert ; - Humain trop humain (Première partie), traduit par A. M. Desrousseaux ; - Le Crépuscule des Idoles, Le Cas Wagner, Nietzsche contre Wagner, l'Antéchrist, traduit par Henri Albert", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚7, 15 juillet 1900, p. 191-192.
Compte-rendu de trois volumes de Nietzsche récemment publiés aux éditions du Mercure de France.
STEINER Rudolf, "La philosophie de Frédéric Nietzsche devant la psychopathologie", in Revue de psychologie clinique et thérapeutique, 1900, p. 235-238. [10]
STEINER Rudolf, "La philosophie de Frédéric Nietzsche devant la psychopathologie", in Revue de psychologie clinique et thérapeutique, 1900, p. 306-308.
STEINER Rudolf, "La philosophie de Frédéric Nietzsche devant la psychopathologie", in Revue de psychologie clinique et thérapeutique, 1900, p. 342-344.
STEINER Rudolf, "La philosophie de Frédéric Nietzsche devant la psychopathologie", in Revue de psychologie clinique et thérapeutique, 1900, p. 367-371.
PILLON F., "Nietzsche (Frédéric). -La généalogie de la morale, traduit par Henri Albert", {Revue bibliographique}, in L'année philosophique, tome 11, 1900, p. 210-212.
Discute successivement les trois dissertations réunies dans le volumes : I. Bien et mal, bon et mauvais ; II. La faute, la mauvaise conscience et ce qui leur ressemble ; III. Quel est le sens de l'idéal ascétique. Insiste particulièrement sur la conception de l'ascétisme chez Nietzsche et conclut : "Et le reproche général que l'ont peut faire à la doctrine de Nietzsche est de confondre, dans la morale des faibles et des esclaves, des conceptions éthiques très différentes, par exemple le principe kantiste de la dignité essentielle de la personne, et le principe tolstoïste de la pitié" (p. 212).
Anonyme, "Nietzsche et le Boers", {Echos}, in Mercure de France, tome 35, n˚128, août 1900, p. 570.
RZEWUSKI Stanislas, "La mort de Nietzsche", in Le Gaulois, 26 août 1900, p. 2.
Note: "Le plus populaire des philosophes allemands contemporains, l'illustre créateur du système du surhomme, Frédéric Nietzsche, vient de mourir à Weimar. Il serait aussi téméraire que puéril de vouloir définir, en une brève notice nécrologique, les traits essentiels de la conception du monde, de la doctrine morale et du système de l'Univers, qui résument la pbilosophie du poëte de Ainsi parlait Zarathoustra, d'autant plus que les éléments primordiaux de la pensée spéculative chez Nietzsche apparaissent toujours voilés par les ombres vaines du paradoxe et de l'exagération sectaire.
Il faut avoir le courage de le dire nettement avec la franchise que l'on doit à la mémoire d'un homme de génie (car ce fut très certainement une intelligence géniale, et nous ne songeons pas à le nier), Nietzsche ne laissera pas dans l'histoire de la philosophie moderne une œuvre durable, supérieure et gigantesque comme celle qui assure l'immortalité de ses illustres compatriotes, les Fichte et les Scheiling, les Hegel et les Hartmann, les Kant et les Schopenhauer. (...)"
Anonyme, "Nietzsche", {Nécrologie}, in La Fronde, 27 août 1900, p. 1.
Anonyme, "Mort de Frédéric Nietzsche", in La Petite République, 27 août 1900, p. 1.
Titre en première page : "Mort de Frédéric Nietzsche" puis : "Weimar 25 août. Le philosophe Frédéric Nietzsche est mort ce matin à onze heures trois quarts d'une attaque d'apoplexie".
Anonyme, "Frédéric-Guillaume Nietzsche", in Le Matin, n°6028, 27 août 1900, p. 2.
Anonyme, "Nietzche", in L'Aurore, n°1043, 27 août 1900, p. 1.
Anonyme, « Nietzsche et la France », {Hors Paris}, in Figaro, n°239, 27 août 1900, p. 1.
Anonyme, "Frédéric-Guillaume Nietzsche", Gazette de Lausanne, 27 août 1900, p. 2.
PASSE-PARTOUT, "Guillaume Nietzsche", {Echos}, in La Lanterne, n°8527, 27 août 1900, p. 1.
Anonyme, {Etranger], in Journal de Genève, 28 août 1900, p. 1-3.
Article sur Nietzsche (p. 2)
DOURLIAC Louis, « Wilhelm Nietzsche », in La Presse, n°3013, 28 août 1900, p. 2.
Nécrologie.
Anonyme, "Frédéric Nietzsche et le catholicisme", in Le Siècle, 28 août 1900, p. 1.
LE NAIN JAUNE, {Echos], in L'Echo de Paris, 28 août 1900, p. 1.
Annonce de la mort de Nietzsche.
Anonyme, {Echos], in L'Echo de Paris, 29 août 1900, p. 1.
Courte notice biographique et anecdotes.
Anonyme, "La mort de Nietzsche", in La Liberté, n°198, 29 août 1900, p. 2.
JOINVILLE, {Echos}, in Le Journal, 30 août 1900, p. 1.
Nécrologie de Nietzsche.
MELIA Jean, "Nietzsche et le socialisme", in La Petite République, 30 août 1900. [11]
Souligne que Nietzsche est l'auteur d'Humain trop humain, c'est-à-dire un rationaliste et un iconoclaste dont la philosophie vise la liberté de l'esprit. Accentue tout ce qui peu faire de Nietzsche un allié dreyfusard : son hostilité au nationalisme, sa haine du christianisme et avant tout son mépris pour l'antisémitisme. Long développement de la question "Nietzsche et les juifs".
NESTOR, "Frédéric Nietzsche", in L'Echo de Paris, 30 août 1900.
Anonyme, "La mort de Frédéric Nietzsche", {Echos}, in Mercure de France, tome 35, n˚129, septembre 1900, p. 852.
Anonyme, "Nécrologie. Friedrich Nietzsche (1844-1900)", in Revue de métaphysique et de morale, tome VIII, septembre 1900, supplément 1, p. 13.
Insiste sur le succès de Nietzsche : "Dans toute l'Europe, il avait trouvé des philosophes pour l'apprécier, des lettrés pour le goûter, des fanatiques pour l'exalter". Explique : "C'est que, même par les côtés les plus scandaleux de sa doctrine, il était en sympathie avec certaines des plus profondes tendances intellectuelles de notre temps". Enumère les différentes influences et étapes de la pensée de Nietzsche, qu'il qualifie de "philosophie de l'illogisme", d'"irrationalisme". Conclut en remarquant : "Nous trouvons cet irrationalisme à la mode chez beaucoup de savants, qui se contentent d'être empiristes, chez beaucoup de moralistes, qui tantôt fondent sur ce scepticisme intellectuel une morale mystique, tantôt font de ce scepticisme un moyen d'apologétique, enfin chez des théoriciens de l'immoralisme, comme Nietzsche : on pourrait invoquer l'incertitude des conséquences de la doctrine pour en démontrer l'insuffisance et l'indétermination".
Anonyme, "Nécrologie", in Revue philosophique de la France et de l'étranger, tome L, n˚9, septembre 1900, p. 328.
ARREAT Lucien, "Ernst Horneffer. Nietzsches Lehre von der ewigen Wiederkunft und deren bisherige Veröffentlichung", {Analyses et comptes rendus}, in Revue philosophique de la France et de l'étranger, tome 50, n˚9, septembre 1900, p. 314. [12]
ARREAT Lucien, "Robert Schellwien. Wille und Erkenntnis", {Analyses et comptes rendus}, in Revue philosophique de la France et de l'étranger, tome 50, n˚9, septembre 1900, p. 314-315.
Conseille la lecture du livre et rappelle que Schellwien "n'entend point la volonté au sens de Schopenhauer ou de Nietzsche, c'est-à-dire comme une chose métaphysique, tout "arrosée de sauce darwinienne" qu'elle est dans ce dernier" (p. 315).
SAUVY François, "Frédéric Nietzsche", in La Clavallina, 1er septembre 1900.
Plusieurs pages sur Nietzsche dans La Clavallina, revue littéraire mensuelle du Roussillon.
SOULEY-DARQUE Marguerite, "La philosophie de Nietzsche", in La Fronde, n˚997, 1er septembre 1900, p. 3.
Anonyme, "Un philosophe", in Le Petit Troyen, 2 septembre 1900, p. 1.
Nécrologie.
BERGGRUEN Otto, "Nécrologie", in Le Ménestrel, n°35, 2 septembre 1900, p. 280.
Anonyme, "Friedrich Nietzsche", in Le Journal de Salonique, 3 septembre 1900, p. 3.
Article nécrologique.
VICTOR-MEUNIER Lucien, "L'illuminé", in Le Rappel, 3 septembre 1900, p. 1.
RENARD Georges, "Frédéric Nietzsche", {Les idées et les livres}, in La Lanterne, 4 septembre 1900, p. 2.
SOULEY-DARQUE Marguerite, "La philosophie de Nietzsche (suite)", in La Fronde, n˚1000, 4 septembre 1900, p. 3.
W. L., "Publications nouvelles", in Journal de Genève, 4 septembre 1900, p. 6.
Compte-rendu de Jules de Gaultier, De Kant à Nietzsche.
SOULEY-DARQUE Marguerite, "La philosophie de Nietzsche (suite)", in La Fronde, n˚1001, 5 septembre 1900, p. 3.
La publication est interrompue comme l'annonce la revue le 6 septembre: "Le compte rendu sténographique des
séances du Congrès international de la condition et des droits des femmes nous oblige à interrompre momentanément l'intéressante étude de Mme Souley-Darqué sur la philosophie de Nietzsche." (p. 3)
CHOISY G., "Allemagne", {Bulletin. Nouvelles de l'étranger}, in Revue bleue, tome 14, n˚10, 8 septembre 1900, p. 319-320.
Nécrologie. Choisy analyse l'influence de Nietzsche en Allemagne et en France et offre un résumé sommaire de sa vie.
ANONYME (LAZARILLE ?), "Nietzsche et la musique", in Semaine littéraire, n°349, 8 septembre 1900.
LUCENS, "Lettres sur la politique extérieure", in L'Univers, 8 septembre 1900, p. 1.
A propos de la mort de Nietzsche.
SCHURE Edouard, "Nietzsche en France et la psychologie de l'athée", in Revue bleue, tome 14, n˚1O, 8 septembre 1900, p. 289-295.
BOURDEAU Jean, "La philosophie de Nietzsche", {Etudes & Portraits}, in Annales politiques et littéraires, 9 septembre 1900, p. 163-164.
NANTEUIL Jacques, "Morale des maîtres et morale des esclaves", in Le Sillon, n°17, 10 septembre 1900, p. 141-148.
Discussion du livre de Jules de Gaultier, De Kant à Nietzsche, publié aux éditions du Mercure de France.
SOULEY-DARQUE Marguerite, "La philosophie de Nietzsche", in La Fronde, 12 septembre 1900, p. 3.
Fin.
CHOISY G., "A propos de Nietzsche", in La Presse, 12 septembre 1900, p. 2.
Anonyme, "Les Morts", {La potinière}, in La Vogue, 15 septembre 1900.
Annonce de la mort de Nietzsche.
ARNAULD Michel, "Frédéric Nietzsche", in Revue Blanche, tome 23, n˚175, 15 septembre 1900, p. 113-121.
GAULTIER Jules, "Frédéric Nietzsche", in L'Illustration, 15 septembre 1900, p. 172.
BERGGRUEN Otto, "Nietzsche musicien", in Le Ménestrel, n°39, 30 septembre 1900, p. 309.
Anonyme, "Frédéric Nietzsche", in L'Ermitage, tome 2, n˚10, octobre 1900, p. 320.
Article nécrologique. [13]
HARLOR Thilda, "Nietzsche et les femmes", {La Semaine artistique}, in La Fronde, 8 octobre 1900, p. 2.
MÜHLFELD Lucien, "Frédéric Nietzsche", in Chronique des livres, n°8, 10 octobre 1900.
D'après l'annonce publiée dans Le Rappel du 17 octobre 1900, p. 2.
ERIEZ Jean, "Nietzsche et le principe d'aristocratie", in La Vogue, 8, 15 octobre 1900, p. 23-32.
TORY Max, « Causerie », in La jeune fille (Bruxelles), 44e année, n°30, 20 octobre 1900, p. 465-468.
A propos de la mort de Nietzsche, avec quelques phrases sur la femme (p. 467-468).
Anonyme, {Revue des deux Mondes}, in Revue thomiste, 8ème année, 1900, p. 619-621.
A propos de l'article de Teodor de Wyzewa publié dans la Revue des deux Mondes de septembre. Commente aussi le livre de Theobald Ziegler et plus généralement la mort de Nietzsche (p. 619-620).
Anonyme, "Mort de Nietzsche", {Chronique allemande}, in Bibliothèque universelle et revue suisse, tome XX, octobre 1900, p. 177-181.
ALBERT Henri, "Frédéric Nietzsche", in Mercure de France, tome 36, n˚130, octobre 1900, p. 44-49.
ALBERT Henri, {Lettres allemandes}, in Mercure de France, tome 36, n˚130, octobre 1900, p. 252-257.
Compte-rendu d'extraits de correspondance de Nietzsche publiés par Elisabeth Förster-Nietzsche dans la Neue Deutsche Rundschau (p. 256-257).
BIROT L'Abbé, "Recherches sur la philosophie de Frédéric Nietzsche", in Annales de philosophie chrétienne, tome 43, n˚1, octobre 1900, p. 38-52.
DUKAS Paul, "Nietzsche et la musique", {Chronique musicale}, in Revue hebdomadaire, n°10, 6 octobre 1900, p. 137-140.
GOURMONT Remy de, "La mort de Nietzsche", {Revue du mois}, in Mercure de France, tome 36, n˚130, octobre 1900, p. 165-168.
GRAPPE Georges, "La femme d'après Nietzsche. Essai sur une prétendue misogynie", Nouvelle Revue, tome VI, 1er octobre 1900, p. 390-401.
LE BLOND Maurice, {Les actes et les gestes}, in Revue naturiste, octobre 1900, p. 122-127.
Nécrologie de Nietzsche et analyse de l'influence de son œuvre en France (p. 122-125).
LICHTENBERGER Henri, "Friedrich Nietzsche", in Revue franco-allemande, octobre 1900, p. 193-197.
Eloge d'Elisabeth Förster-Nietzsche : "Onze ans se sont écoulés depuis, pendant lesquels Nietzsche, à jamais incurable, a été soigné avec le plus admirable dévouement par sa mère et par sa sœur, Mme Elisabeth Förster-Nietzsche. Destinée terrible à coup sûr, mais non dépourvue d'une grandeur tragique, d'une apaisante mélancolie" (p. 196).
Portrait d'un Nietzsche paisible et grand dans sa chute : "La maladie, du moins - et ce fut une grande consolation pour ses proches - ne l'a pas dégradé. Je l'ai vu, il y a deux ans à peine ; sa figure, profondément marquée par la douleur, était encore étrangement expressive ; ses yeux, comme tournés vers le dedans, semblaient perdus dans je ne sais quel rêve intérieur. Et dans son fauteuil de malade d'où son regard pouvait errer sur les collines de Thuringe et sur la ville de Weimar baignée, à ses pieds, dans les rayons du soleil couchant, il semblait se recueillir doucement en attendant le grand sommeil de la bonne mort qui vient de clore à jamais ses yeux fatigués" (p. 197).
LICHTENBERGER Henri, "La France et l'Allemagne jugées par Nietzsche", in Revue de Paris, 1er octobre 1900, p. 629-651.
WYZEWA Téodor de, "A propos de la mort de Nietzsche", {Revues étrangères}, in Revue des Deux Mondes, 161, 1er octobre 1900, p. 697-708.
ALBERT Henri, "Les dernières années de Nietzsche", {Lettres allemandes}, in Mercure de France, tome 36, n˚131, novembre 1900, p. 540-543.
ARNAULD Michel, "Frédéric Nietzsche : La Généalogie de la Morale" in Revue Blanche, tome 23, n˚178, 1er novembre 1900, p. 395-396.
WEILL Georges, "Socialistische Monatshefte", {Les revues socialistes}, in Le Mouvement socialiste, 1er novembre 1900, p. 576.
Compte rendu d'Ernst Gystrow, "Etwas über Nietzsche und uns Sozialisten", publié dans le n˚4 de 1900, p. 630-640. Selon Weill : "Le Dr Gystrow cherche à établir, mais sans y parvenir, des rapports entre Nietzsche et le socialisme".
HARLOR Thilda, "A travers les Revues", {La semaine artistique}, in La Fronde, 5 novembre 1900, p. 2.
A propos de l'article de Jean Bourdeau (septembre).
ALBERT Henri, {Lettres allemandes}, in Mercure de France, tome 36, n˚132, décembre 1900, p. 843-849.
Albert répond à l'échotier de la Revue franco-allemande qui a critiqué ses notes sur Nietzsche ; il persiste : "(...) Je regarde l'Allemagne, je regarde Nietzsche, et plus je les regarde, plus je comprends qu'ils n'étaient pas faits l'un pour l'autre. (...)" (p. 848-849).
PALANTE Georges, "Le dilettantisme social et la philosophie du "Surhomme"", in Revue philosophique de la France et de l'étranger, tome 50, n˚12, décembre 1900, p. 614-624.
Anonyme, "Revue des Deux Mondes", in Revue internationale de l'enseignement, volume 40, n˚12, 15 décembre 1900, p. 573-574.
Signale un article de Teodor de Wyzewa sur Nietzsche (p. 574).
L. J. C. , "Frédéric Nietzsche", in A la voile, n°30, 15 décembre 1900.
Nécrologie de Nietzsche.
GIDE André, "Lettre à Angèle (XII)", in L'Ermitage, volume 20, n˚1, janvier 1900, p. 60-65. [1]
A propos de Max Stirner, L'Unique et sa Propriété, Gide repousse toute tentative d'assimilation de Stirner à Nietzsche.
GOURMONT Rémy de, "Contre l'intelligence", {Epilogues}, in Mercure de France, tome 33, n˚121, janvier 1900, p. 177-185.
A propos des "Intellectuels" : "L'intelligence, (...), n'avait en aucune façon déterminé l'attitude de cette troupe bienveillante ; l'intelligence n'exige pas la vérité, quoiqu'elle la cherche, mais sans espoir, avec un détachement nietzschéen, ni la justice, parce que l'idée de justice est vraiment trop paradoxale" (p. 181).
SOULEY-DARQUE Marguerite, "La philosophie de Tolstoï", in Bulletin mensuel de la maçonnerie mixte en France et à l'étranger, t. 6, n°1, janvier-février 1900, p. 13-22.
Suite et fin. (voir décembre 1899)
WYZEWA Teodor de, "Cent ans de littérature allemande", {Revues étrangères}, in Revue des Deux Mondes, tome 157, 15 janvier 1900, p. 456-467
Compte-rendu de Richard M. Meyer, Die Deutsche Litteratur des Neunzehnten Jahrhunderts. Wyzewa regrette que l'ouvrage ne fasse pas mieux connaître les "origines et les conséquences d’œuvres comme celles de Heine, de Wagner, ou de Nietzsche" (p. 461). Wyzewa déplore que, comme beaucoup d'Allemands, Meyer tienne ""l'écrasement de l'Infâme" pour le devoir sacré de tout homme qui pense" et qu'il mesure "le mérite d'un auteur d'après son plus ou moins de haine contre l'esprit chrétien. Ainsi s'explique l'importance extrême qu'attachait le malheureux Nietzsche à son Anté-Christ (...)" (p. 462). A propos du poète Frédéric Hebbel, Wyzewa remarque que son Journal fait songer "par endroits aux recueils d'aphorismes de Nietzsche" (p. 466-467). Wyzewa reconnaît conclut enfin, comme Meyer, qu'après avoir produit "tant d’œuvres diverses pendant toute la durée du XIXe siècle, de Goethe et de Schiller à Frédéric Nietzsche", la littérature allemande traverse désormais une crise (p. 467). [2]
DOUMIC René, "Le bilan d'une génération", {Revue littéraire}, in Revue des Deux Mondes, tome 157, 15 janvier 1900, p. 434-445.
A propos de l'invasion des littératures étrangères, Doumic décrit l'intolérance des "tolstoïsants", des "ibséniens", des "nietzschéens" : " (...) ce sont toujours les mêmes. (...) Ils apprennent le dilettantisme chez Amiel, le nihilisme chez Tourguéniew, l'évangélisme chez Tolstoï, l'individualisme chez Ibsen, et la philosophie du sur-homme chez Nietzsche" (p. 441).
CLAYEURES, {Chronique}, in Revue hebdomadaire, tome II, 21 janvier 1900, p. 572-574.
Article nécrologique de Ruskin. Estime que Ruskin n’aura pas le succès de Tolstoï ou de Nietzsche (p. 573).
Anonyme, "Entrevue avec Maximilien Harden", in Revue Blanche, tome 21, n˚160, 1er février 1900, p. 161-169.
Harden professe : "(Pour moi, le grande poète lyrique de l'époque, c'est Friedrich Nietzsche)", p. 167. Evoque très brièvement l'accueil de Nietzsche en France puis celui de Max Stirner et remarque pour finir : "(...) mes compatriotes prétendent discerner des corrélations entre lui et Nietzsche, -je ne les vois pas : le premier est un esprit net, non sans pédanterie, le second un génie fougueux" (p. 167).
EKETRAE Peer, "Le génie et le bonheur dans l'œuvre d'Ibsen", in Mercure de France, tome 33, n˚122, février 1900, p. 391-404.
Il existe une confusion entre les "expressions nietzschéennes et norvégiennes" mais Ibsen n'aurait sans doute pour les "sur-hommes" qu'une "curiosité peu sympathique" (p. 392 et 393).
SEGOND J., "Dr Christian von Ehrenfels. System der Werttheorie", {Analyses et comptes rendus}, in Revue philosophique de la France et de l'étranger, tome XLIX, n˚2, février 1900, p. 211-215.
Pour élaborer une théorie scientifique des valeurs, l’œuvre de Marx a "longtemps servi de Bible (...) ; il faut tenir compte également des valeurs éthiques, que Nietzsche a essayé de déterminer avec son génie de styliste et en appliquant au domaine morale la conception de Darwin" (p. 211).
GASQUET Joachim, "Faits et gestes", in Pays de France, n˚15, mars 1900.
Sur l'influence comparée de Nietzsche et de Charles Maurras : "Cet amour de l'ordre, de la clarté, de "l'harmonie méditerranéenne", que nous avons pour la plupart, a peut-être sa source première, plutôt que dans Nietzsche, dans une mince plaquette sur Jean Moréas qu'écrivit, en 1891, Charles Maurras (...)" (p. 185).
GOURMONT Rémy de, "Les suicides en famille", {Epilogues}, in Mercure de France, tome 33, n˚123, mars 1900, p. 756-762.
Ce sont le christianisme et le socialisme qui sont responsables des suicides collectifs. Contre ces crimes contre la vie, Gourmont refuse la douceur et propose plutôt: "Soyons durs".
LASVIGNES Henri, "Lettre ouverte à M. André Gide", in Revue Blanche tome 21, n˚162, 1er mars 1900, p. 398-400.
Réaction à la "Lettre à Angèle" que Gide a consacrée à Stirner. Lasvigne déclare et explique pourquoi, en accord sur ce point avec Gide, il "repousse toute tentative d'assimilation de Stirner à Nietzsche" (p. 399).
DOUMIC René, "Le cosmopolitisme littéraire en 1900", in Revue bleue, tome 13, n˚10, 10 mars 1900, p. 289-295.
Texte d'une conférence faite le 20 février pour la Société des Conférences. Doumic passe en revue les "invasions" littéraires successives : "la dernière en date de ces importations étrangères, ç'a été une importation allemande, celle de la philosophie de Nietzsche" (p. 290). Le cosmopolitisme littéraire est une mode : le snob cite "Ainsi parla Zarathustra" (p. 292). Analyse les conséquences sociales du cosmopolitisme et plus particulièrement les incidences morales de la philosophie de Nietzsche (p. 294).
MAZELLIERE Marquis de la, « La peinture allemande contemporaine », in Revue de Paris, tome 2, 15 mars 1900, p. 345-372.
Cite Nietzsche (p. 349, 364-365 et 367).
MORLAND Jacques, "Outre-Rhin : impressions et croquis", in La Vogue, 5, 15 mars 1900, p. 204-208. [4]
Résumé de sa lecture d'un article d'Elisabeth Förster-Nietzsche sur Nietzsche (p. 207-208).
ALBERT Henri, "M. Dührer : Sade", {Lettres allemandes}, in Mercure de France, tome 34, n˚124, avril 1900, p. 271-273.
Cite Dührer selon lequel : "Après les tempêtes de la philosophie schopenhauer-hartmannienne et nietzschéenne, le soleil de l'esprit hégelien luira sur le monde" (p. 272).
GOURMONT Remy de, "Variations sur la recherche des causes, à propos d'un illustre incendie", {Epilogues}, in Mercure de France, tome 34, n˚124, avril 1900, p. 184-189.
Précise que ses "polémiques visent l'esprit protestant et non l'origine protestante ; (...). Nietzsche est né d'une famille de ministres luthériens. De quelle peau terrible il eut à se dépouiller, le magnifique serpent qui a mordu le Christ au talon!".
TINAYRE Marcelle, "L'Autobiographie et le Roman", in La Fronde, 22 avril 1900, p. 1.
Note: "M. Gabriel d'Annunzio ignore la pudeur chrétienne. Qu'il soit wagnérien, tolstoïsant, nietzschéen, socialiste, etc., il demeure avant tout et malgré tout, un des plus grands païens qui soient au monde. Son œuvre — romans de la Rose et romans du Lys — ressemble. à un palais florentin, presque trop somptueux, où flotte un lourd parfum d'orange et de tubéreuse, où resplendissent en des cadres d'or, sur des socles ciselés et fleuris, les belles figures nues de l'Amour et de la Volupté. Ses héros sont païens comme lui, païens raffinés, un peu dégénérés et qui se souviennent de l'Antiquité à travers la Renaissance. Quelques-uns nous paraissent odieux et insupportables; mais vus dans l'ensemble de l'œuvre, parmi l'orgie des couleurs et des odeurs, ils expriment merveilleusement l'artiste sensualité latine".
LICHTENBERGER Henri, "Richard M. Meyer. - Die deutsche Litteratur des neunzehnten Jahrhunderts", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome I, n˚5, 15 mai 1900, p. 500-501. [6]
Conteste la périodisation du livre, notamment l'opposition entre les périodes 1880-90 et 1890-1900, comme "période de la nervosité" et "période de concentration et de recueillement" : "M. Meyer n'est-il pas arrivé à ces formules en se débarrassant en quelque sorte par avance et un peu artificiellement des personnalités qui dominent véritablement les dernières années du siècle, de Nietzsche qu'il relègue dans la période de 1870-80 alors que c'est vers 1888 seulement que son influence commence à grandir" (p. 501).
GAULTIER Jules de, "Réponse à l'enquête sur le protestantisme", in L'Action française, t. 2, 15 mai 1900, p. 852-869.
Evoque Nietzsche.
LORRY Marc, « Notes pour servir à la psychologie de M. Barrès », in Œuvre sociale, N°5, 15 mai 1900, p. 17-32.
Contient à plusieurs reprises des parallèles entre Nietzsche et Barrès.
RAPPOPORT Charles, « Pierre Lavroff », in Revue socialiste, tome 31, n°185, mai 1900, p.
528-537.
A propos de l’immoralisme et du nietzschéanisme (p.529).
BAINVILLE Jacques, "L'Aryen, son rôle social, par G. Vacher de Lapouge", {Bulletin bibliographique}, in Action française, tome 2, n˚23, 1er juin 1900, p. 998-1001.
CHAMBERLAIN Houston, S., "Un philosophe wagnérien, Heinrich von Stein (1857-1887)", in Revue des Deux Mondes tome 159, 15 juin 1900, p. 831-858.
Sur les relations entre Nietzsche et Wagner (p. 831, 845-846 et 849).
RAPPIN Henri, « Annales de l’Institut international de sociologie », {Revue des livres], in Revue internationale de sociologie, tome 8, n°6, juin 1900, p. 527-528.
Evoque l’étude du Baron Garofalo sur Nietzsche (p. 528).
ROBERTY Eugène de, « Rapports de la morale (ou sociologie élémentaire) avec les autres sciences formant l’échelle du savoir abstrait », in Revue internationale de sociologie, tome 8, n°6, juin 1900, p. 401-423.
Quatrième leçon du cours sur la Constitution éthique donné par Eugène de Roberty à L’école de morale de Paris et à l’Université nouvelle de Bruxelles. Nietzsche est cité p. 405 et suivantes.
GASQUET Joachim, "Les idées et les faits", in Pays de France, juillet 1900, p. 436-448.
A propos de Max Stirner. Gasquet remarque que "comme Nietzsche, mais sans génie, Stirner a voulu "être français"" (p. 439) ; juge dangereuse mais nécessaire l'influence de Nietzsche en France (p. 446-448).
GAULTIER Jules de, "Le bovarysme des Déracinés", in Mercure de France, tome 35, n˚ 127, juillet 1900, p. 5-30.
Après avoir redéfini le Bovarysme, Gaultier compare la théorie de "groupement national" de Maurice Barrès avec "la belle analyse de Nietzsche", p. 9-10. Analyse plus particulièrement les Déracinés et dresse de nombreux parallèles avec Nietzsche qu'il cite à plusieurs reprises (p. 13-30).
PALANTE Georges, "L'esprit administratif", in La Revue Socialiste, juillet 1900, p. 95-107
Approuve la critique de Nietzsche de la "morale d'esclave" (p. 95).
LICHTENBERGER Henri, "R. Huch. - Mehr Goethe", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚7, 15 juillet 1900, p. 192-193. [8]
Note que le très vif succès du livre est "un symptôme intéressant des dispositions qui animent en ce moment une grande partie du public allemand. (...) Les "grands" hommes du temps présent lui apparaissent comme de prétentieuses nullités ou tout au plus comme d'honnêtes talents moyens démesurément grossis par une réclame impudente ou par l'engouement imbécile d'un public de badauds", p. 192-193. Expose longuement comment le cas de Nietzsche est présenté, résumant d'entrée : "Voilà d'abord l'homme à la mode par excellence, Nietzsche : il n'est ni un grand philosophe ni un grand poète : nerveux comme une femme hystérique et, par dessus le marché, pédant comme un rat de bibliothèque. (...)" (p. 193).
LICHTENBERGER Henri, "J. Wychgram. - Hilfsbuch für den Unterricht in der deutschen Litteraturgeschichte", {Littérature allemande}, in Revue universitaire, tome II, n˚7, 15 juillet 1900, p. 193-194. [9]
Dans ce manuel de littérature allemande à l'usage des établissements d'enseignement secondaire, regrette "l'absence de certains noms (Wagner exclu de l'étude du drame allemand) ; Sudermann omis comme dramaturge et comme romancier alors que Wildenbruch est étudié ; Nietzsche complètement passé sous silence)" (p. 193-194).
MAUCLAIR Camille, « L’état actuel de la critique littéraire française », in Nouvelle Revue, tome 5, 1er août 1900, p. 349-362
Cite Nietzsche (p. 359).
PALANTE Georges, "Le mensonge du groupe : étude sociologique", in Revue philosophique de la France et de l'étranger, tome 50, n˚8, août 1900, p. 165-173.
Anonyme, "Congrès international de philosophie", in Revue de métaphysique et de morale, tome VIII, septembre 1900, p. 599-601.
Section IV. Histoire de la philosophie. Compte-rendu de la séance au cours de laquelle est intervenu Hans Vaihinger. Il a commencé par écarter les objections alors encore courantes : "Nietzsche n'est qu'un écrivain à la mode ; ce n'est nullement un philosophe ; c'est un esprit malsain ; il est inutile par conséquent de s'en occuper". A ajouté : "ces assertions fussent-elles fondées en fait, resterait toujours à expliquer la si grande influence qu'il a exercé". Insiste : "Une bonne partie de son succès est due, assurément, à son art merveilleux de styliste. Mais la raison principale doit en être recherchée dans le contenu même de sa doctrine".
Vaihinger a dégagé sept tendances : "anti-morale, anti-socialiste, anti-politique, anti-démocratique, anti-féministe, anti-pessimiste, anti-religieuse, et particulièrement anti-chrétienne" (p. 600). Décrit le "Sur-homme" de Nietzsche non comme un homme individuel mais comme "une nouvelle race d'hommes de l'avenir, que la sélection doit produire". Insiste avant de conclure : "Il ne faut pas prendre ses théories dans leur généralité, comme un système définitif, mais comme les éclairs de pensée d'un esprit en travail, et, prises ainsi, elles seraient, malgré leur caractère indéniablement dangereux, une incitation à fonder la morale sur des bases nouvelles et plus profondes" (p. 601)
BEAUNIER André, « Arthur Rimbaud », in Revue de Paris, tome 5, 1 er Septembre 1900, p. 202-224.
Rimbaud est sacré pour la pensée « émule de Nietzsche », (p. 203).
CHEVRILLON André, « L’opinion anglaise et la guerre », in Revue de Paris, tome 5, 1er septembre 1900, p. 147-171.
Cite Nietzsche (p. 171).
SEGOND J., "Ernst Marcus. Die exacte Aufdeckung des Fundaments der Sittlichkeit und Religion und die Konstruction der Welt aus den Elementen des Kants", {Analyses et comptes rendus}, in Revue philosophique de la France et de l'étranger, tome L, n˚9, septembre 1900, p. 303-306.
Disciple de Kant, Ernst Marcus se propose de combattre l'influence des "faux savants qui empoisonnent les esprits de leurs hypothèses mensongères" : les adversaires sont Schopenhauer, Hartmann, Nietzsche, les matérialistes et les évolutionnistes (p. 303).
MAUCLAIR Camille, « Eugène Carrière et la Psychologie du Mystère », in Nouvelle Revue, tome 7, 1er décembre 1900, p. 349-358.
Note que l’art de Rodin et de Carrière opère ce que Nietzsche appelle la « transmutation de toutes les valeurs » (p. 356).
REBELL Hugues, "Préjugés modernes", in Action française, tome 3, 1er décembre 1900, p. 899-913.
ALBERT Henri, "Wagner-Probleme", {Lettres allemandes}, in Mercure de France, tome 36, n˚132, décembre 1900, p. 847-848.
Compte-rendu du livre : un "nouveau "Cas Wagner", moins injuste mais tout aussi dur". Max Graf "rappelle la tragique aventure de Nietzsche et dit à ce sujet des choses fort judicieuses" (p. 847).