Bibliographie inédite des publications françaises sur Nietzsche 1868-1940 (Laure Verbaere et Donato Longo)
1868-1910: BIBLIOGRAPHIE ET COMMENTAIRES DE LAURE VERBAERE
[1] A cette date, aucun exemplaire de la revue n'a pu être consulté. Nous citons cette référence d'après Johannes Hösle, Die deutsche Literatur im Spiegel französischer Zeitschriften von 1900 bis 1914, Inaugural Dissertation, Tübingen.
[2] Dès sa création, L'Humanité contient plusieurs allusions à Nietzsche. Cependant, elle ne publie aucun article sur Nietzsche alors même qu'elle compte parmi ses collaborateurs des personnes qui connaissent bien Nietzsche comme Charles Andler et Daniel Halévy. Seul deux comptes rendus rédigé par Léon Blum font exception. A propos des universités populaires, cf. Lucien Mercier, Les universités populaires (1899-1914). Education populaire et mouvement ouvrier au début du siècle, Paris, Editions ouvrières, 1986.
[3] Neuf leçons professées à l'Ecole des Hautes Etudes sociales, Paris, Alcan, 1904. Jules Delvaille est agrégé de philosophie.
[4] Cette référence est citée d'après Donato Longo, p. 21.
[5] Cf. Raoul Richter, Friedrich Nietzsche. Sein Leben und sein Werk, Leipzig, der Dürrchen Buchhandlung, 1903 [Krummel, II, 275, p. 112]. Voir aussi Krummel, II, 275a, 275b et 275c, p. 112-113.
[6] Cf. Dr Jakob J. Hollitscher, Friedrich Nietzsche. Darstellung und Kritik, Wien und Leipzig, W. Braunmüller, 1904 [Krummel, II, 377, p. 163-164].
[7] Cf. Friedrich Rittelmeyer, Friedrich Nietzsche und das Erkenntnisproblem. Ein monographischer Versuch, Leipzig, Verlag von W. Engelmann, 1903 [Krummel, II, 311, p. 127].
[8] Cf. Arthur Drews, Nietzsches Philosophie, C. Winter, Heidelberg, 1904 [Krummel, II, 324, p. 133-134].
[9] Cf. Oscar Ewald, Nietzsches Lehre in ihren Grundbegriffen. Die ewige Wiederkunft des Gleichen und der Sinn des Übermenschen. Eine kritische Untersuchung, E. Hofmann, Berlin, 1903 [Krummel, II, 314, p. 128-129].
[10] Cf. Dr. Richard Oehler, Friedrich Nietzsche und die Vorsokratiker, Leipzig, Dürrsche Buchhandlung, 1904 [Krummel, II, 387, p. 168-169]. Cf. aussi Krummel, II, 266 et 266a, p. 109.
[11] Cf. E. Sacchi, « Limmoralità di Nietzsche giudicata da Fouillée », in Rivista filosofica, mars-juin 1904, VI, p. 325-354.
[12] Cf. C. G. Jung, Zur Psychologie und Pathologie sogenannterocculter Phänomene. Eine psychiatrische Studie, Oswald Mütze, Leipzig, 1902 [Krummel, II, 223, p. 91]. L'étude sur Nietzsche n'a pas été publiée dans Die Zukunft mais dans Das literarische Echo [Krummel, II, 223a, p. 91-92].
[13] Gustave Kahn (1859-1936), poète symboliste, romancier et critique littéraire. Elève de l'Ecole nationale des Chartes et de l'Ecole des Langues orientales, il enseigne d'abord en Tunisie puis participe à de nombreuses revues littéraires. En 1886, il fonde avec Paul Adam et Jean Moréas le journal Le Symboliste.
[14] Elève de l'Ecole normale supérieure en 1890 et agrégé de philosophie, Célestin Bouglé (1870-1940) participe à la Revue de métaphysique et de morale et, disciple et ami de Durkheim, il collabore aussi activement à L'Année sociologique. Docteur ès lettres avec une thèse sur les Idées égalitaires, il est d'abord professeur de philosophie au lycée de Saint-Brieuc puis maître de conférence à l'Université de Montpellier en 1898, puis à Toulouse à partir d'octobre 1900. Dreyfusard aux côtés de Elie Halévy, il adhère à la Ligue des droits de l'homme, participe aux Universités populaires et milite activement pour la révision du procès. En 1901, il s'engage dans la politique et se présente aux élections sous l'étiquette « radical ». En 1909, il est nommé chargé de cours à la Sorbonne, dans la chaire d'Economie sociale ; cf. Paul Vogt, « Un durkheimien ambivalent : Célestin Bouglé », in Revue française de sociologie, Vol. 20, n˚1, 1979, p. 123-139 et W. Logue, « Sociologie et politique : le libéralisme de Célestin Bouglé », ibid., p. 141-161.
[15] Cf. Karl Joël, Nietzsche und die Romantik, Jena und Leipzig, E. Diederichs, 1905 [Krummel, II, 436, p. 193-194]. Voir aussi Krummel, II, 436a, p. 194-195.
[16] Cf. D. Julius Kaftan, « Aus der Werkstatt der Übermenschen », in Deutsche Rundschau, 32. Jg., H. 1f. von Okt. u. Nov. 1905, p. 90-110, 237-260 [Krummel, II, 486, p. 214]. Voir aussi Krummel, II, 486a, p. 215.
[17] Gaston Richard est docteur ès lettres, d'abord chargé du cours de sociologie puis professeur à l'Université de Bordeaux. Dans un premier temps, il collabore à L'Année sociologique aux côtés d'Emile Durkheim mais il devient rapidement un des adversaires les plus résolus de la sociologie durkheimienne ; cf. W. S. F. Pickering, « Gaston Richard, collaborateur et adversaire », dans « Les Durkheimiens », Revue française de sociologie, vol. 17, n˚2, 1976 et Massimo Borlandi, « Quand Gaston Richard se professait durkheimien », texte inédit cité d'après Philippe Besnard, « Le centenaire d'une entreprise fondatrice », in L'Année sociologique, vol. 48, n˚1, 1998, p. 20.
[18] En janvier 1906, Georg Simmel publiera dans le Frankfurter Zeitung un article intitulé « Nietzsche und Kant » : cf. Krummel, II, 500, p. 222.
[19] Hubert Lagardelle (1875-1958) est dans un premier temps militant guesdistes parmi les étudiants collectivistes de Toulouse. Il se rapproche progressivement de Jean Jaurès et rompt définitivement avec le guesdisme au moment de l'Affaire Dreyfus. En 1899, il fonde avec Georges Sorel Le Mouvement socialiste qui paraître jusqu'en 1914.
[20] Berlin, E. Hofmann, 1905.
[21] Paris, Fontemoing, 1904.
[22] Paris, Alcan, 1904.
L. Gérard-Varet est professeur à l'Université de Dijon.