Bibliographie inédite des publications sur Nietzsche 1868-1940 (Laure Verbaere et Donato Longo)

1919-1940: BIBLIOGRAPHIE ET COMMENTAIRES DE DONATO LONGO

 

(en savoir plus)

1923


Articles et comptes rendus sur Nietzsche


GROETHUYSEN Bernard,"Nietzsche et le devenir allemand", {Lettres allemandes}, in Nouvelle Revue française, 1er février 1923, p. 457-468.

 

BOURDEAU Jean, "Autour du féminisme", in Journal des Débats, 9 février 1923, p. 3. [L.V.]

Discute les idées de Nietzsche sur les femmes, à propos du cinquième volume de Charles Andler, Nietzsche, sa vie et sa pensée.

 

LENOIR Raymond, "Nietzsche, sa vie et sa pensée, par Ch. Andler", in Les Nouvelles littéraires, 17 février 1923, p. 3.

 

BERTAUX Félix, "Thomas Mann", in Revue européenne, avril 1923, p. 60-74.

 

GAULTIER Jules de, "Introduction à une morale de la force", in Revue philosophique de la France et de l'étranger, tome 95, janvier-juin 1923, p. 348-378.

 

SPIESS Camille, "Nietzsche et la pensée française", in La pensée française, 14 juin 1923, p. 9-11.

 

SPIESS Camille, "Nietzsche et la pensée française", in La pensée française, 28 juin 1923.

 

SPIESS Camille, "Nietzsche et la pensée française", in La pensée française, 12 juillet 1923, p. 9-12.

 

DRESCH J., "Charles Andler: Nietzsche et le transformisme intellectualiste", in Revue germanique, octobre 1923, p. 495-497.

 

BIANQUIS Geneviève,"Nietzsche, ses précurseurs et sa doctrine, par Charles Andler", in Revue de synthèse historique, tome 36, n°10, décembre 1923, p. 117-134.

 

COEUROY André, "Nietzsche musicien", in Revue rhénane, décembre 1923, p. 181-182.

 

PIQUET F., "Karl Heckel, Nietzsche, sein Leben und seine Lehre", {Bulletin}, in Revue Germanique, 1923, p. 382-383.



article qui evoque nietzsche


LOTHRINGER François, "L'essentiel de Maurice Barrès", in Le Nouvelliste d'Alsace, 10 décembre 1923, p. 1. [L.V.]

Note: "(...) Aux heures où il écrivait dans ce style, Maurice Barrès avait fait depuis quelque temps déjà le tour de son Moi, de sa personnalité. Il en avait recensé les vigoureux apports, auvergnats par son grand-père né à Blesle (Hte. Loire), et lorrains par sa mère et par lui-même né à Charmes-sur-Moselle. Dès cette époque. Barrès avait rompu avec le scepticisme un peu nihiliste de ses précédents ouvrages: Sous l'œil des BarbaresUn Homme LibreL’ennemi des Lois. Il avait heureusement dépassé la période pénible et stérile de son évolution cérébrale où il croyait devoir se permettre d’écrire, par exemple:

« Notre morale, notre religion, notre sentiment des nationalités, constatais-je. sont choses écroulées auxquelles nous ne pouvons emprunter de règles de vie, et en attendant que nos maîtres nous aient refait des certitudes il convient que nous nous tenions à la seule réalité: au Moi ! »

Par bonheur pour lui et pour les âmes dont il assuma plus tard la conduite partielle, Maurice Barrès se désintoxiqua vite de Renan (et un peu de Nietzsche) par la fréquentation de Taine, le grand historien des origines de la France contemporaine."