Bibliographie inédite des publications françaises sur Nietzsche 1868-1940

Gabriel Compayré (1848-1913)

Gabriel Compayré est à la fois un universitaire et un homme politique. Professeur de philosophie à l'Université de Toulouse en 1874, il est député du Tarn de 1881 à 1889, recteur à Lyon, puis inspecteur général de l'instruction publique et professeur à l'Ecole normale. En 1907, il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques. Il a publié plusieurs ouvrages de pédagogie.

COMPAYRE Gabriel, "Agrégation de l'enseignement secondaire des jeunes filles (Lettres)", in L'Enseignement secondaire des jeune filles, 15 janvier 1908, p. 105-119.

Rapport du concours 1907. Constate (et regrette) que les aspirantes aient beaucoup cité Nietzsche et n'aient pas hésité à lui emprunter "les idées les plus bizarres" (p. 107).

COMPAYRE Gabriel, "L' "Amoralisme" à l'école primaire", in La Revue, 1er juin 1908, p. 257-263.

Reconnaît le succès de Nietzsche en France et explique les conséquences néfastes de son influence.

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le 18 décembre 2024

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« Les disciples voudraient garder intacte la doctrine du maître. C’est en vain : elle se dissoudra, il faut qu’elle se dissolve, il faut que la graine éclate pour germer. Il dépend de nous de tracer une fidèle image de Nietzsche. – non d’empêcher que son action diffère selon les hommes et les pays. » (Michel Arnault, 1900)

Nietzsche et la pratique philosophique (2025)

"Viele neue Nietzsches sollen zutage treten? - Ein paar wenige würden genügen..."

(Reto Winteler, Friedrich Nietzsche, der erste tragische Philosoph, eine Entdeckung, Basel Schwabe Verlag, 2014)

"Nietzsche wirkt in die populäre Breite, und man muss in die Breite gehen"

(Andreas Urs Sommer, Nietzsche und die Folgen, 2017)

Jean-Pierre DUMONT

Nietzsche et l'ombre de Stirner, 2013 (ajouté en septembre 2023)

Jean-Pierre DUMONT

Nietzsche et Loti. Et vice versa (2021)

Rahel WARTENWEILER

Charles Andler et la politisation de Nietzsche: une analyse de la dimension politique d’un transfert culturel (1890-1933) lire

Nietzsche « n'est pas allé assez loin dans le sens de sa propre doctrine ; il n'a pas été assez nietzschéen. (…) Nietzsche n'a pas encore un sens suffisant de la relativité : il est encore trop systématique. » (Frédéric RAUH, extrait de cours à la Sorbonne, 1904)

"Chaque doctrine nouvelle présente certaines arêtes et extrémités outrancières autour desquelles la curiosité frivole de la multitude voltige hâtivement mais ce n'est pas l'exactitude ou la fausseté de quelques points particuliers, ce sont l'étendue et la profondeur de la création qui doivent retenir notre attention. Je ne me suis jamais demandé si les théories nietzschéennes du «surhomme » ou de l'« éternel retour » sont justes ou non: et qui se le demanderait encore, en dehors de quelques ratiocineurs et éplucheurs de livres ? Une grande œuvre ne nous intéresse toujours que par ce double côté: l'homme créateur et l'action créatrice." (Stefan Zweig, L'Humanité, 21 mai 1926)