Bibliographie inédite des publications françaises sur Nietzsche 1868-1940 (Laure Verbaere et Donato Longo)
Gustave Kahn (1859-1936), poète symboliste, romancier et critique littéraire français. Elève de l'Ecole nationale des Chartes et de l'Ecole des Langues orientales, il enseigne d'abord en Tunisie puis participe à de nombreuses revues littéraires. En 1886, il fonde avec Paul Adam et Jean Moréas le journal Le Symboliste.
KAHN Gustave, {Critique des romans}, in La Plume, 12e année, 1901, p. 103-106.
Nietzsche est cité dans le compte-rendu de Feu de Gabriele d'Annunzio (p. 105).
KAHN Gustave, « Stirner et l’individualisme », in Nouvelle Revue, tome 30, 1er septembre 1904, p. 131-136.
Juge incontestable l’influence de Stirner sur Nietzsche (p. 133-136).
KAHN Gustave, "Les romans nietzschéens", in Nouvelle Revue, tome XXXIII, 1er avril 1905, p. 411-415. [13]
KAHN Gustave, « Femmes russes », in Gil Blas, n°10189, 15 septembre 1907, p. 1.
« Faut-il plaindre le comte Kamarowsky ? Evidemment, on le plaindra! Trop, peut-être. Une femme fatale n'est pas toujours sans mérites.
L'aventurière cosmopolite actuelle, c'est la forme neuve et moderne de la fille de marbre, de la femme fatale, de la lionne. Elle est Nietzschienne et féline. Elle est surfemme et quasi surhomme. Elle ne lit pas Nietzsche, et le lire lui serait fort inutile. Elle est arrivée par le simple instinct, dès qu'elle a pu comparer la
poupée et le petit garçon, à penser qu'il y a dans le monde deux sortes d'êtres, soit, comme disait Rops, et après lui Pierre Louys, les femmes et les pantins. »
Le comte Kamarowsky a été tué par Nicolas Naoumoff hypnotisé par la comtesse Marie Tarnowska.
KAHN Gustave, "Le dieu d'argile, par E. Schneider", in Le Monde nouveau, décembre 1921, p. 1787-1788.