Bibliographie inédite des publications françaises sur Nietzsche 1868-1940

(Laure Verbaere et Donato Longo)

 

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Jules Bois (1868-1943)


Romancier, dramaturge, essayiste et journaliste français, Jules bois est aussi critique d'art et auteur d'ouvrages sur l'ésotérisme.

Lire Le reporter de l'occultisme, le poète et le féministe de la belle époque de Dominique Dubois.



BOIS Jules, L'Eternelle Poupée, Paris Ollendorf, 1894.

Citation extraite de Zarathoustra et évocation de Nietzsche dans la préface. La préface paraît dans Gil Blas le 8 juillet 1894, p. 3.

 

BOIS Jules, {Revue des livres}, in Annales politiques et littéraires, t. 47, n°1205, 29 juillet 1906, p. 68-70.

Compte-rendu du roman de Pierre Loti, Les désenchantées. Note: "Et quelles révélations sur les intérieurs de harems, les détails des cérémonies du mariage, des enterrements, de la menue vie turque, surtout celle des épouses et des jeunes filles claustrées (elles lisent, elles aussi, Mme de Noailles et Nietzsche!) dont les gestes et les modes (elles s'habillent chez nos grands couturiers !) nous étaient restés, jusqu'ici, presque totalement inconnus." (p. 70)

 

BOIS Jules, "Où en est le Roman Français", {Revue des livres}, in Annales politiques et littéraires, t.47, n°1216, 14 octobre 1906, p. 244-247.

A propos du roman de Paul Adam, Le Serpent noir: "(...) au moment où l'ère démocratique tente de tout égaliser, M. Paul Adam, fidèle aux enseignements de « Zarathoustra » et du philosophe Nietzsche, — ah ! ce Nietzsche, nous le sert-on à toutes les sauces, aujourd'hui! — francisa l'évangile de l'Uebermensch, du nouveau héros déprédateur et exalté, du « surhomme ». Nous assistons au conflit entre l'ancienne notion — toujours vivace, heureusement — du sacrifice, du dévouement, et la nouvelle qui commande le développement à outrance de la ténacité indomptable." (p. 245)

 

BOIS Jules, "«La Divine Thérèse»", in La Revue hebdomadaire, t. 11, n°45, 10 novembre 1906, p. 129-160.

Observe qu'elle "suivit pour la femme le conseil de Nietsche: «L'homme doit se surmonter»" et la qualifie deux fois de «surfemme» (p. 133 et 136).

 

BOIS Jules, {Revue des livres}, in Annales politiques et littéraires, t. 47, n°1221, 18 novembre 1906, p. 324-326.

Compte-rendu du roman de Georges Ohnet, La Dixième Muse. A propos de Georges Ohnet, note: "Avant que Nietzsche ait passé les Vosges, un romancier de notre race a pu, avec mesure et sans aller jusqu'à la glorification du cruel et de l'égoïste, dresser en exemples, pour la génération qui est née un peu avant la guerre et celle qui l'a suivie, des types de vaillance civique et d'initiative privée." (p. 325)

 

BOIS Jules, Le miracle moderne, Paris, Ollendorff, 1907.

L'introduction se termine par une partie intitulée « Le surhomme ».

 

BOIS Jules, {Revue des livres}, in Annales politiques et littéraires, n°1306, 5 juillet 1908, p. 5-7.

Compte-rendu du roman de Daniel LesueurNietzschéenne.

 

BOIS Jules, L'Humanité divine: poèmes, Paris, Bibliothèque Charpentier, 1910.

Contient un poème: Le calvaire de Nietzsche (dédié à Henri Albert), p. 193-197.

 

BOIS Jules, "L'Eternel Retour", in Comoedia, n°2009, 2 avril 1913, p. 5.

Roman inédit. Suite dans les numéros suivants.

 

BOIS Jules, "Une lettre", in La Critique Internationale, 15 janvier 1914, p. 2.

Explique sa position personnelle précise par rapport à la théorie de l'Eternel Retour.