Bibliographie inédite des publications françaises sur Nietzsche 1868-1940
(Laure Verbaere et Donato Longo)
Journaliste, critique et essayiste né à Gand (Belgique) et mort à Rueil Malmaison (Hauts-de-Seine), Louis Dumont épouse en 1898 une jeune Française, Lina Wilden, et signe désormais Dumont-Wilden. Il utilise de nombreux autres pseudonymes. Il est aussi l'auteur de plusieurs ouvrages. Dans son dernier livre, Le Crépuscule des maîtres (Bruxelles, La Renaissance du livre, 1947), il consacre un chapitre à Nietzsche.
Lire sa notice biographique (Académie royale de Belgique)
DUMONT-WILDEN Louis, "Les lettres belges et la culture française", in La Grande Revue 3, 1er septembre 1901, p. 592-605.
A propos d'un nouvel état d'esprit : "Le cri d'alarme jeté par Nietzsche, qui a trouvé tant d'écho dans la jeune conscience européenne, s'est répercuté violemment en Belgique" (p. 604).
DUMONT-WILDEN Louis, « Maurice Barrès et l'esprit européen », in Revue bleue, tome VII, n˚3, 19 janvier 1907, p. 76-81.
Constate : « De certaines raisons, parmi lesquelles il ne faut pas oublier une sorte de rudesse barbare qui parut réconfortante à certaines lassitudes, ont fait qu'un Nietzsche fut goûté de tout le public européen dès que la traduction d'Henry Albert l'eut fait connaître. » (p. 76)
Compare, au niveau européen et au niveau français, l'influence de Maurice Barrès et celle de Nietzsche « qui est aujourd'hui le grand maître de l' « Elite » cosmopolite. » (p. 77) Se référant aux œuvres des deux hommes, explique comment elles ont contribué à sauver la « culture française. »
DUMONT-WILDEN Louis, « Réflexions sur l'immoralisme », in Antée, n˚10, 1er mars 1907, p. 1023-1044.
DUMONT-WILDEN Louis, "La littérature française en Belgique et les influences étrangères", in Revue bleue, n°15, 9 avril 1910, p. 460-466.
Texte d'une conférence donnée à Bruxelles, Liège, Anvers et Mons, sous les auspices de la Société "Les Amis de la Littérature", sous ce titre: Les influences étrangères dans la littérature belge.
Remarque : "(...) c'est de France, "en transit" que nous est venu Nietzsche." (p. 464)