Bibliographie inédite des publications françaises sur Nietzsche 1868-1940

(Laure Verbaere et Donato Longo)

 

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Lucien Jean (1870-1908)


Lucien Jean est le pseudonyme de Jean Dieudonné, fils d'ouvrier, ami de Charles-Louis Philippe, de Georges Valois et de Gressent. Il est l'auteur de contes, de nouvelles et de petits essais réunis en un volume intitulé Parmi les Hommes, Paris, Société du Mercure de France, 1910. En juin, il écrit à G. Valois : « Je sais combien il me manque de volonté, de persévérance pour être celui que j'aurais voulu être. Et si j'ai droit à votre affection, c'est plutôt par l'absence de certains défauts que par des qualités ; d'ailleurs j'en suis heureux et je serais fier de me savoir parfaitement bon. Je ne nie pas que j'eusse voulu aussi édifier une œuvre, je n'y crois plus aujourd'hui, la vie est trop dure et je ne suis pas assez fort » ; lettre inédite citée d'après Henri Poulaille, Nouvel âge littéraire, deuxième édition, Bassac, Ed. plein chant, 1986 d'après laquelle nous citons, p. 242.



JEAN Lucien, « Les hommes forts », {Notes}, in L'Ermitage, volume 29, janvier 1904, p. 69-73. 

Evoque la vie de Nietzsche pour montrer qu'il fut un homme fort (p. 70). Cite un passage du journal l'Aurore « calé entre deux propositions presque textuelles de Nietzsche. » (p. 70-71)

 

JEAN Lucien, « Le romantisme nietzschéen. A Henri Vandeputte », in Antée, n˚16, 15 octobre 1906, p. 482-489.

 

JEAN Lucien, Parmi les hommes, Paris, Société du Mercure de France, 1910.