Dramaturge et diariste française, Marie Lenéru est la nièce du philosophe Lionel Dauriac.
Sourde et aveugle après une rougeole en 1887, elle retrouve suffisamment la vue pour lire et écrire.
Elle a laissé un journal intime, tenu de 1893 jusqu'à sa mort en 1918.
LENERU Marie, Les Affranchis, Paris, Hachette, 1910.
Avec une préface de Fernand Gregh qui explique: "En ce temps de petites sensibilités faussement exaspérées, Mlle Lenéru-Dauriac nous offre le type d'une admirable intellectuelle, qui a beaucoup lu, beaucoup médité les livres, puis la vie; dont la lucidité va parfois jusqu'à la cruauté, mais qui, d'autre part, comprend assez Nietzsche pour vouloir le réfuter par l'exemple. Elle nous montre une humanité d'exception, sans doute ; mais dans cette atmosphère supérieure à la vie quotidienne, elle recrée des possibilités de conflits humains" (p. XI).
Le texte de la pièce évoque une seule fois la folie des "nietzschéennes".
Ecrite en 1908, pièce en trois actes dédiée à Catulle Mendès, jouée pour la première fois en 1910.
Jouée à la Comédie française en 1927 et publiée dans La Petite Illustration du 19 novembre 1927 (avec des photos)
Reçoit plusieurs prix.
Publié en 2019 avec une présentation de l'autrice et des photographies.
LENERU Marie, Le Redoutable, Paris, Hachette, 1912.
Pièce en trois actes jouée à l'Odéon en 1912.
L'autrice se défend dans la préface de devoir aux idées de Nietzsche.
LENERU Marie, Journal de Marie Lenéru, avec une préface de François de Curel et deux portraits de l'auteur, 2 tomes, Paris, Crès et Cie, 1922. [L.V.]
Evoque Nietzsche à plusieurs reprises dans le tome 1 et dans le tome 2.