Bibliographie inédite des publications françaises sur Nietzsche 1868-1940
(Laure Verbaere et Donato Longo)
Philosophe français orientaliste, docteur ès lettres et agrégé de philosophie, Paul Masson-Oursel rédigea lui-même en 1952 une nécrologie. Elle fut publiée dans l'Annuaire de l'Ecole pratique des hautes études où il enseignait. Accessible sur le site Persée.
MASSON-OURSEL Paul, "Henri Lichtenberger: La philosophie de Nietzsche", {Philosophie}, in Mercure de France, t. 175, n°632, 15 octobre 1924, p. 465.
Compte-rendu d'Henri Lichtenberger, La philosophie de Nietzsche (nouvelle édition)
MASSON-OURSEL Paul, "F. Nietzsche: Saint Janvier", {Philosophie}, in Mercure de France, t. 175, n°632, 15 octobre 1924, p. 465.
Compte-rendu de la traduction d'Henri Albert.
MASSON-OURSEL Paul, "Geneviève Bianquis: Nietzsche en France", {Philosophie}, in Mercure de France, t. 230, 15 septembre 1931, p. 678.
Compte-rendu de Geneviève Bianquis, Nietzsche en France (1929).
MASSON-OURSEL Paul, "Henri Drain. - Nietzsche et Gide", {Analyses et comptes rendus}, in Revue philosophique de la France et de l'étranger, t. 58, juillet-décembre 1933, p. 304.
Compte-rendu d'Henri Drain, Nietzsche et Gide.
MASSON-OURSEL Paul, "Félicien Challaye: Nietzsche", {Philosophie}, in Mercure de France, t. 252, 15 mai 1934, p. 139-142.
Compte-rendu de Félicien Challaye, Nietzsche (1933).
MASSON-OURSEL Paul, "Nietzsche: Georges Walz", {Philosophie}, in Mercure de France, t. 252, 15 mai 1934, p. 139-142.
Compte-rendu de Georges Walz, Nietzsche.
MASSON-OURSEL Paul, "Nietzsche: Ernst Bertram", {Philosophie}, in Mercure de France, t. 252, 15 mai 1934, p. 139-142.
Compte-rendu d'Ernst Bertram, Nietzsche.
MASSON-OURSEL Paul, {Philosophie}, in Mercure de France, 1er mai 1939, p. 632-634. [L.V.]
Compte-rendu de Nietzsche, La volonté de puissance, trad. de G. Bianquis, N. R. F., 1935, tome I; de Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, trad. de M. Betz. Ibid. 1936 et de M. P. Nicolas, De Nietzsche à Hitler, Fasquelle, 1936.
Eloge des nouvelles traductions de Nietzsche.
Sur le livre de M. -P. Nicolas, note: "De Nietzsche à Hitler! Nous indiquions au début de cet article que du surhomme à la surnation le passage historique et logique se conçoit très clair. Telle n’est pourtant pas la thèse de M.-P. Nicolas, qui voit au contraire une opposition entre le pacifisme ou l’internationalisme du philosophe et l’ultra-nationalisme du Führer. Il y a difficulté à des Français de juger avec objectivité en pareille matière; car nous ne connaissons pas assez le germanisme, et nos préjugés politiques créent maints malentendus. Pour que le nazisme soit à l’extrême scandaleux, il semble que Nietzsche doive prendre l’aspect d’un agneau débonnaire. Nous ne nions pas, quant à nous, que le point de vue de Nicolas se justifie par de nombreux textes, mais entre la morale par-delà le bien et le mal et le dogme de l’Allemagne au-dessus de tout — dont Hitler n’est que le plus récent fanatique — nous ne saurions méconnaître la trop certaine affinité. Celle-ci ne se trouve nullement compromise par la filiation qui rattache un aspect de la personnalité de Nietzsche — comme de la personnalité de Schopenhauer — à l’esprit français." (p. 633-634)