Ecrivain, dramaturge, journaliste et biographe autrichien, naturalisé britannique, Stefan Zweig se suicide le 22 février 1942.
Lire sa relation à Nietzsche dans un article sur Freud en 1926 dans L'Humanité.
Lire "Le devoir des intellectuels devant la crise", entretien avec Frédéric Lefèvre publié en février 1932. [L. V.]
En juin 1925, Stefan Zweig est reçu par Elisabeth Förster-Nietzsche au Nietzsche-Archiv. Il est tout surpris de l'accueil charmant qu'elle lui réserve. A Roman Rolland, il a écrit le mois précédent: "Dans le Nietzsche, les quatre dernières pages sont écrites pour vous et vos idées: de fêter l'homme libre vrai et indépendant comme la forme la plus haute de l'humanité. Tout mon essai est une polémique cachée contre l'effort, toujours plus arrogant, de réclamer Nietzsche pour l'Allemagne, pour la guerre, pour la « bonne chose » allemande, lui qui était le premier européen, notre ancêtre, homme archilibre de l'argent, du patriotisme, des vieilles croyances, le prince Vogelfrei, le superbe « sans patrie ». Les Pangermanistes et même sa bonne soeur seront choqués" (lettre du 4 mai 1925, citée d'après Robert Dumont, Stefan Zweig et la France, Paris, Didier, 1967, p. 128). [L.V.]
ZWEIG Stefan, "La fuite de Nietzsche vers la liberté et la lumière", in Revue rhénane, mai 1925, p. 452-456.
ZWEIG Stefan, Nietzsche, Paris, Stock, 1930.
Traduction d'Alzir Hella et Olivier Bournac (édition originale, 1925).
Réimpression en 1931.
ZWEIG Stefan, "Nietzsche et la danse au-dessus de l'abîme", in La Grande revue, t. 134, 1930, p. 200-207.
Traduction d'Alzir Hella et Olivier Bournac.
ZWEIG Stefan, "Nietzsche et la maladie", in Revue bleue, t. 68, 1930, p. 641-646.
Traduction d'Alzir Hella et Olivier Bournac.
ZWEIG Stefan, "L'influence du Sud sur Nietzsche", in Les Nouvelles littéraires, 19 juillet 1930, p. 4.
Traduction d'Alzir Hella et Olivier Bournac.
ZWEIG Stefan, "Portrait de Nietzsche", in Le Populaire, 21 mai 1931, p. 4.
Traduction d'Alzir Hella et Olivier Bournac.
ZWEIG Stefan, Le combat avec le démon: Kleist, Hölderlin, Nietzsche, Paris, Stock, 1937.
Traduction d'Alzir Hella.