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• Conférences philosophiques de préparation à l'Ecole normale supérieure, vers 1901, lycée Henri IV (Paris).

• D'après une lettre de Maurice Mignon (1882-1962, alors chargé de conférences à la Faculté des Lettres de Lyon) du 11 janvier 1911, publiée par Jean VIOLLIS dans "Sur l'influence de Nietzsche", in La Grande Revue, tome 15, 25 janvier 1911, p. 437.

  "Monsieur, Je n’ai pas été « enquêté » par la Grande Revue sur l’influence intellectuelle de Nietzsche, mais cette enquête m’intéresse au plus haut point, et elle me semble d’une brûlante actualité; elle rappelle en moi des souvenirs de lycée qui me sont bien chers.

  Peut-être ne vous sera-t-il pas inutile de savoir que nous formions, quelques camarades et moi, dans la « cagne » d’il y a dix ans, au lycée Henri IV, un véritable petit cénacle de Nietzschéens. Et nous manifestions notre foi de toutes les manières, spécialement dans nos conférences philosophiques de préparation à l’Ecole Normale.

  Je crois que pas mal d’entre nous en ont rabattu, et ont perdu peu à peu cette ardeur de néophytes. Je lis dans la première partie de votre étude que Charles Derennes en particulier — mais il était déjà littérateur — « considère Nietzsche beaucoup moins comme un philosophe que comme un musicien d'idées », ce qui n’est pas si faux.

  Moi qui suis resté un littérateur dans L’Université, j’ai complètement abandonné les théories de Nietzsche, et, très sincèrement, je crois que son influence sür la plupart d’entre nous aura été d’autant moins durable qu'elle fut plus exclusive, à un moment donné. Et ceci, peut-être, parce que le Nietzschéisme n’est pas aussi nouveau qu’il le paraît. Je suis assez sceptique depuis que j’ai trouvé le « surhomme » dans la Renaissance italienne, avec tous ses bons ou avec tous ses mauvais instincts. Léon Battista Alberti, d’un côté, ou Verocchio, — ou même Léonard de Vinci — Benvenuto Cellini de l'autre... Bref, Nietzsche et le Nietzschéisme m’apparaissent à présent comme une mode déjà ancienne".

• Conférence donnée le dimanche 17 février 1901 pour la Ligue de l'enseignement.

• D'après le compte-rendu publié dans L'Est républicain, 19 février 1901, p. 1.

• Le conférencier a parlé des opinions de Nietzsche sur les femmes.

• Conférence donnée le 26 février 1901 à la Ligue démocratique des écoles, 23 rue de Pontoise, à 8h30.

• D'après l'annonce publiée dans La Lanterne du 27 février 1901, p. 3. Egalement annoncée dans La Petite République du 27 février 1901.

• Conférence donnée le 4 mars 1901.
• Parle de Nietzsche, Le Cas Wagner.

• D'après l'annonce publiée dans La Gazette du 5 mars 1901, p. 2.

• Conférence prononcée le 11 mars 1901 à 5h, à la salle des fêtes de l'Hôtel de ville, à Saint-Brieuc.

• D'après la note publiée dans L'Ouest-Eclair (Rennes) du 12 mars 1901, p. 3.

• Deux conférences données le mercredi 13 et le vendredi 15 mars 1901 à 20h dans le cadre des cours publics et gratuits de l'Université, dans la grande salle de l'université (Aula de Genève)

• D'après l'annonce publiée dans le Journal de Genève du 15 mars 1901 et l'annonce publiée dans le même Journal le 25 mars 1901, p. 3.
  

•  Conférence donnée le 20 mai 1901 à 20h30 au Café Voltaire, place de l'Odéon (Paris) 
•  D'après une invitation et le programme des conférences de Mécislas Golberg pour 1900-1901 (Merci à JLP pour cette indication)

• Conférence donnée à l'Université populaire, 157 faubourg Saint-Antoine, à 20h30,  le 3 juin 1901.

• D'après une annonce publiée dans "La Journée", in Le Figaro, 3 juin 1901, p. 2.
• Annoncée aussi dans La Lanterne, Le Rappel, le XIXème siècle et La Petite République.

• Conférence donnée à l'Université populaire, 157 faubourg Saint-Antoine, à 20h30, le 13 juin 1901.

• D'après l'annonce dans L'Aurore, 13 juin 1901, p. 3.

• Conférence donnée le jeudi 27 février à 20h30 à l'Université populaire: Voltaire, 140 rue de Saint-Maur.

• D'après l'annonce publiée dans Le Radical du 28 février 1902, p. 4. Aussi d'après l'annonce publiée dans Lanterne du 28 février, p. 4 et l'annonce dans L'Aurore, 27 février, p. 3.
  

• Série de trois conférences prononcées au Victoria Hall à Genève en février 1902.

Première conférence le lundi 17 février

Deuxième conférence le mercredi 19 février

Troisième conférence le vendredi 21 février

• D'après Robert Haas, "Jaurès à Genève", in La Petite République 26 février 1902 et Jean Sigg, "Jaurès à Genève", in La Petite République, 28 février 1902.
  

• Aussi d'après la chronique du Journal de Genève du 19 février 1902, la chronique du Journal de Genève du 21 février et la chronique du Journal de Genève du 24 février.
  

• Lire la présentation par Madeleine Rebérioux dans «"La philosophie de Nietzsche et le socialisme" : Genève, février 1902», in Bulletin de la Société d'études jaurésiennes, n° 3 (octobre 1961), p. 6-7. Dans le même Bulletin, p. 8-14 est reproduit la chronique du Journal de Genève du 19 février 1902.

• Conférence organisée par l'Association des Etudiants Israélites en 1902.

• D'après un compte-rendu anonyme publié dans L'Echo sioniste, tome 3, 15 janvier-15 décembre 1902, p. 140.

• Conférence donnée à l'Université populaire du Faubourg Saint-Antoine

• D'après Robert de BURY, {Les Journaux}, in Mercure de France tome 42, n˚149, mai 1902, p. 502-509.

• Compte rendu d'un article de E. Fanvion dans Le Flambeau à propos d'une conférence de Ferdinand Brunetière sur "l'Idée religieuse". Bury cite l'article et remarque la faiblesse des pseudo-contradicteurs : "M. Brunetière avait eu la loyauté de laisser entendre "que sans l'idée religieuse, nous serions voués aux théories du Moi souverain, aux surhommes, à la morale individuelle prônée par Renan et Nietzsche, morale aristocratique qui érige l'individu au-dessus du troupeau". Pas un de ses contradicteurs n'a parlé de Nietzsche" (p. 508).

• Conférence en deux parties, prononcée le jeudi 12 et le jeudi 19 juin (21h) à la Fondation universitaire (UP), 19 rue de Belleville
• D'après l'annonce publiée dans L'Aurore du 12 juin. D'après l'annonce publiée dans Le Radical du 20 juin 1902, p. 3 et d'après l'annonce publiée dans L'Aurore du 19 juin, p. 3.
  

• Conférence donnée à L'enseignement mutuel, 41 rue de la Chapelle, le mercredi 29 octobre 1902 à 20h30.

• D'après l'annonce publiée dans Le XIXème siècle, La Lanterne et l'annonce publiée dans Le Radical du 30 octobre 1902, p. 4.

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